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Mission impossible sans faire appel aux sources d'énergie alternatives
Afin de stabiliser la quantité de dioxyde de carbone émis dans l'atmosphère d'ici 2050 et de permettre la poursuite du développement économique actuel, il va falloir produire une énergieénergie qui corresponde à quelque 30 000 milliards de WattsWatts, ceci à l'aide de systèmes qui n'émettent pas de dioxyde de carbone.
Un groupe de 18 chercheurs et ingénieurs issus des universités, du gouvernement fédéral et de laboratoires privés a été chargé de réaliser un rapport sur la faisabilité d'un tel projet.
Le verdict de ce groupe est sans appel : à défaut de développer des travaux sur les sources d'énergie alternatives, la mission est impossible.
Ce rapport aborde l'un après l'autre chaque source d'énergie alternative et dresse un tableau détaillé de tous les obstacles qui empêchent actuellement son utilisation efficace.
Ainsi la fission nucléairefission nucléaire devrait connaître des problèmes en matièrematière d'approvisionnement en uraniumuranium. Pour ce groupe d'experts, la fusion nucléairefusion nucléaire ne devrait pas aboutir à la production d'énergie à cette date.
En revanche, une superficie de panneaux solaires représentant celle de l'Etat du Kansas sera nécessaire pour produire 10 000 milliards de Watts.
Quant à l'énergie éolienne, elle n'est envisageable qu'à grande échelle, dans des lieux éloignés de centres urbains. Or les réseaux actuels ne sont pas capables d'acheminer efficacement cette énergie.
Reste les satellites équipés de panneaux solaires et convertissant l'électricité en micro-ondes. Mais cette solution exigerait une importante flotte de satellites orbitant à 30 000 km et dont la superficie des panneaux correspondrait à celle de Manhattan.