Les grandes villes sources de précipitations pour les banlieues - 24 septembre 2002

au sommaire


    La température de l'airair dans les grandes villes américaines est environ 1 à 6 degrés Celcius plus élevée que dans les banlieues et les zones rurales qui les entourent. Cette variation est surtout due à la circulation automobileautomobile, aux grands immeubles et aux routes asphaltées. L'air chaud ainsi accumulé monte en altitude et participe à la formation et au grossissement des nuages au-dessus des villes. Avec le vent, ces nuages se déplacent dans le sens du vent et finissent par arroser les banlieusards.

    À l'aide d'images prises par le satellite TRMM (Tropical Rainfall Measuring Mission), les chercheurs du Goddard Space Flight Centre ont étudié l'effet qu'ont les îlots de chaleurchaleur formés au-dessus des grandes villes sur la météométéo. En moyenne, la zone située sous le vent, de 30 à 60 km des métropoles, reçoit 28% plus de précipitations que la région d'où vient le vent. Selon les résultats présentés, cette proportion peut s'élever à 51%.

    L'étude de ces phénomènes pourrait permettre d'améliorer les choix faits en matièrematière d'agriculture et de disposition des terres, ainsi que d'améliorer les prévisions météo, surtout en été, alors que les oragesorages sont plus fréquents.

    De telles observations avaient déjà été faites dans certaines villes grâce à des modèles informatiques, mais c'est la première fois qu'on applique le principe avec un satellite. Cette nouvelle méthode permettra de surveiller un plus grand nombre de villes dans le monde de façon simultanée.