Une étude menée par la NASA et l'Université d'Arkansas montrent que le niveau d'urbanisation des villes côtières conditionne la fréquence des pluies dans ces zones. Plus précisément, la multiplication dans les grandes cités de routes, de surfaces artificielles et autres éléments qui retiennent la chaleur, conduit à une hausse de la température.

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    Combinée à la présence des buildings dont les différentes hauteurs favorisent la convergence des vents, cette chaleurchaleur provoque l'accumulation de nuages à l'origine des précipitationsprécipitations.

    Ce phénomène dit "d'îlots de chaleur" est connu et a été mis en évidence par le passé pour les villes d'Atlanta (Géorgie) ou de Saint-Louis, (Missouri) mais c'est la première fois qu'il est démontré pour une région côtière.

    En analysant les données sur Houston (Texas), enregistrées par le satellite TRMM (Tropical Rainfall Measuring Mission) entre 1998 et 2002, les chercheurs ont calculé que l'urbanisation seule était responsable des précipitations à hauteur de 29 ou 44 pour cent, en fonction de l'exposition au vent.

    Selon l'Onu, en 2025, 60% de la population mondiale vivra dans les villes.