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- Voir la galerie de photos : Nicolas Vanier L'Odyssée Sibérienne
Les chemins sont parfois impraticables. © Didier Langou - Reproduction ou utilisation interdites.Cet onguent est fabriqué par le professeur Dominique Grandjean, vétérinairevétérinaire et colonel de pompier. Il est également le grand spécialiste des chiens utilisés pour les secours dans les grandes catastrophes. Dominique va rejoindre Nicolas, son grand ami, sur l'odyssée et faire un bilan de santé de la meute, en amenant TAGISH, le nouvel élément de la meute.
La route est également plus facile, en ce sens où ils longent toujours le gazoduc sur une route glacée, fermée à la circulation, et très prochainement Nicolas pourra s'engager sur l'Ob. Les pisteurs l'ont informé aujourd'hui même. Bonne nouvelle, car normalement c'est sur l'Ob qu'il aurait dû traverser toute la Sibérie centrale. C'était ignorer les mauvaises conditions de l'embâcle.
Il fait tellement froid que la population ne sort pratiquement pas. Nicolas crée donc une vraie surprise auprès des sibériens. Cependant le bouche-à-oreille fonctionne à merveille, car lorsque Nicolas arrive dans un hameau, il est accueilli par les femmes en costume traditionnel venues lui offrir du pain et du sel, symbole d'hospitalité. Les enfants prennent plaisir à lui chanter des chansons.
Gao est tout givré © Nicolas Vanier - Reproduction ou utilisation interdites.A Parabel, les Siskoutes ont invité l'équipe au musée local pour une soirée folklorique : chants traditionnels et danses folkloriques, auxquelles Nicolas et Rock ont même participé. Un chamane a exécuté une danse rituelle, allant jusqu'à la transe. Les chamans sont considérés comme des intermédiaires entre les esprits et l'homme. Leur sagesse incarne la sagesse du peuple ; ils prêchent le respect des ancêtres, l'optimisme et la bonté. La charge de chaman se transmet le plus souvent de père en fils et remonte parfois à la dixième génération. Et à Kargasoke, les villageois avaient brandi une banderole rédigée en français : « Salut à l'Odyssée Sibérienne ». Un accueil digne d'un tsar, avec de l'esturgeon découpé en petits morceaux et salé. Avec bien évidemment « tchuk tchuk vodka » ! Nicolas reçoit des cadeaux à chaque endroit : des bottes en feutrine ou une vieille chapka portée depuis 50 ans par un siskoute et offerte avec bonheur.
Les villages et hameaux sont complètement isolés dans la taïgataïga centrale. Cette région était, à l'époque des tsars, une région de déportation. Un dicton local dit qu'il n'y a pas besoin de mursmurs ici, la nature étant déjà une prison en elle-même
Nicolas demand son chemin.. © Nicolas Vanier - Reproduction ou util