au sommaire
La Corse vue par le satellite Envisat
Baptisé MIRAVI, ce site internetinternet suit le satellite Envisat dans sa course autour du globe et fournit des images d'événements naturels en cours, tels qu'incendies, inondations ou éruptions volcaniques. Les images recueillies par MERISMERIS, l'instrument optique équipant Envisat, sont ensuite mises en ligne dans les deux heures pour les utilisateurs désireux d'explorer la Terre avec les yeuxyeux d'un satellite.
Une grande traînée de plancton de la taille de l'Irlande est visible dans l'océan Atlantique nord su cette image, enregistrée le 6 juin 2006 par Envisat's Medium Resolution Imaging Spectrometer (MERIS), un capteur capable de détecter les concentrations de phytoplancton. Crédit ESA.
Le satellite Envisat a été placé en orbiteorbite polaire à une altitude de 800 km, qui permet à MERIS d'observer l'intégralité de la planète en trois jours. MERIS, un spectromètrespectromètre imageur, mesure le rayonnement solaire réfléchi par la Terre; il a donc besoin du soleilsoleil pour produire une image. Le soleil étant actuellement bas dans les régions septentrionales, les images de la Scandinavie ne sont pas disponibles pour le moment. L'Antarctique sera en revanche visible au cours des deux prochains mois.
Le site internet fait suite à la récente collaboration entre l'ESAESA et GoogleGoogle, qui a permis d'ajouter 130 nouveaux clichés satellites de phénomènes naturels et de points de repère artificiels dans l'applicationapplication Google EarthGoogle Earth, le très populaire logiciellogiciel de cartographie terrestre tridimensionnelle.
Ces images ont de nouveau été recueillies par le satellite environnemental Envisat et ajoutées à la sous-section « featured content
» de Google Earth, permettant aux utilisateurs de scruter dans le détail les PalmPalm Islands de Dubaï ou une prolifération de végétaux planctoniques au large des côtes irlandaises.
Cette image d'une tempête de poussière et de sable donnant l'assaut au Pakistan, a été acquise par l'instrument MERIS en moyenne résolution le 13 décembre 2003. Crédit ESA.
Les images ont ensuite été enrichies d'informations utiles telles que faits et chiffres, explications et théories scientifiques.
« L'intégration des images de l'ESA à Google Earth constitue une occasion idéale de sensibiliser et d'intéresser le public aux technologies spatiales, notamment celles liées à l'observation de la Terreobservation de la Terre et à la protection de l'environnement
», a déclaré Volker Liebig, directeur des programmes d'observation de la Terre à l'ESA.
« Cette technique d'imagerie a été spécifiquement retenue pour offrir aux utilisateurs de Google Earth la possibilité de survoler la Terre et de jouir d'une perspective et d'un point de vue différents sur leur planète, en témoignant de sa splendeur ainsi que de ses points vulnérables
».