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La diversité végétale soumise aux aléas des changements environnementaux
Ceux-ci se sont déclarés surpris par la vitessevitesse à laquelle certains changements environnementaux peuvent altérer l'aspect d'un écosystème. L'objet de leur étude, qui a duré trois ans, a été une prairie typique de la Californie hébergeant 43 espèces de plantes constituant un mélange d'herbes et de fleurs sauvages. Ils ont simulé sur ce terrain d'expérience quatre facteurs de changements globaux, seuls ou combinés : quantité accrue de CO2CO2, réchauffement, pollution par le nitrogène et surplus de précipitations. Les différentes combinaisons étaient destinées à refléter les conditions environnementales futures en différentes régions du monde.
Les chercheurs ont constaté qu'une quantité accrue de CO2 ou de nitrogène réduisait la diversité végétale, que le réchauffement seul n'avait pas de conséquence et que des précipitations accrues entraînaient un accroissement de cette diversité, indique Erika Zavaleta, qui a dirigé l'étude. Dans le cas des fleurs sauvages, qui sont importantes pour la faunefaune, la plus grande perte en diversité a été provoquée par la combinaison des quatre facteurs, ou de trois d'entre eux, le facteur précipitations exclu. Dans le cas des herbes, la combinaison des quatre facteurs a, à l'inverse, provoqué un accroissement en diversité. Au total, fleurs sauvages et herbes prises en compte, les calculs montrent que cette dernière combinaison entraîne une augmentation de la diversité végétale.
La planète a connu, durant le siècle précédent, une augmentation de 30% du CO2 atmosphérique, un réchauffement globalréchauffement global de 1 degré Fahrenheit, une élévation de la pollution par le nitrogène, en raison des activités humaines, et une modification de la configuration des précipitations. L'étude se situe dans le cadre des tentatives destinées à déterminer comment les interactions entre ces composantes affectent la santé de la planète.