Des routes, des villes, des champs cultivés, des arbres plantés en rangs… l’empreinte humaine sur l’environnement est partout. Notre façon d’occuper les sols représente pourtant un enjeu majeur dans le contexte actuel. Pour nous aider à prendre les bonnes décisions et permettre l’établissement d’un territoire résilient face au changement climatique, l’IGN a édité un atlas des cartes de l’Anthropocène qui présente l’état et l’évolution de l’occupation des sols français.


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    Les choix humains, politiques, culturels et économiques façonnent les paysages de nos territoires. C'est un fait dont on ne mesure pas nécessairement l'ampleur, restreints que nous sommes par notre petite échelle de temps et d'observation. Comprendre et appréhender, dans sa globalité, l'empreinte de l'Homme sur son environnement est pourtant nécessaire pour envisager l'avenir et entreprendre les solutions qui permettront d'aménager au mieux nos territoires, tout en préservant l’environnement.

    Mais pour faire les bons choix, il faut prendre de la hauteur. Alors rien de mieux que des cartes présentant l'évolution de l'occupation des sols français au cours du temps pour prendre conscience des conséquences de nos activités sur le paysage terrestre.

    Cette carte présente le recul de la mer de Glace au cours du temps (dégradé de bleu). © IGN
    Cette carte présente le recul de la mer de Glace au cours du temps (dégradé de bleu). © IGN

    Permettre l’établissement d’un territoire résilient face au changement climatique

    C'est dans ce contexte que l’IGN vient de publier un deuxième « atlas des cartes de l’Anthropocène ». Alors que l'édition de 2022 portait sur le thème « Changer d'échelle pour pouvoir agir », cette nouvelle édition se focalise cette fois sur « L'occupation des sols ». Cette collection de cartes a ainsi pour objectif de présenter l'histoire de l'aménagement du territoire et de mettre en lumièrelumière l'influence des choix de consommation sur la gestion des espaces naturels, pour différentes époques. Car nos priorités évoluent, et notre façon d'aménager et d'occuper notre territoire n'en est que le reflet. Si, pendant longtemps, aucune limite n'a, par exemple, été donnée concernant l'urbanisation, aujourd'hui l’urgence climatique nous impose de lutter contre cette artificialisation des sols qui dégrade notre environnement, appauvri les terres et la biodiversité et mène à l'aggravation des catastrophes climatiques.

    Voir aussi

    L’Exploratorium : les secrets de fabrication des cartes IGN

    Cet atlas de l'Anthropocène se veut donc être un outil puissant d'aide à la décision pour les pouvoirs publics, afin de permettre la structuration d'un territoire résilientrésilient face au changement climatique en cours.