Après deux années de recherche, les chercheurs de l'Institut de Physique Environnementale de l'université de Brême sont parvenus à mettre au point un appareil de mesure, destiné à l'observation à long terme de l'ozone stratosphérique de l'Arctique.

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    Les travaux, menés dans le cadre d'un projet de recherche européen, ont abouti à la mise en place d'un outil dont l'exploitation devrait permettre d'émettre des pronosticspronostics sur la destruction ou l'extension de la couche d'ozone au-dessus du pole nord.

    Le principe repose sur la mesure de rayonnements thermiquesrayonnements thermiques émis par les gazgaz atmosphériques lors de mouvementsmouvements rotationnels. La fréquence du rayonnement permettra de classer sans ambiguïté les gaz à l'état de traces que l'on cherche à analyser. Il sera possible d'établir, avec des profils de pressionpression et de température s'étalant sur une hauteur de 15 à 45 kilomètres, la concentration des gaz avec une résolutionrésolution de 8 kilomètres.

    L'appareil sera prochainement mis en fonction au sein de la base américaine de Summit, au Groenland. Cette base offre des conditions de travail particulièrement intéressantes du fait de sa position, 3000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le bruit de fond des mesures, provoqué par les vapeurs d'eau de l'atmosphère inférieure, sera ainsi très fortement limité.