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Le quotidien ChinaDaily rapporte une étude menée par l'Administration nationale chinoise de surveillance, de cartographie et d'information géologique après le terrible séisme du 25 avril 2015, de magnitudemagnitude 7,9, qui a dévasté de nombreuses villes et villages du Népal et tué plus de 8.700 personnes. Selon elle, ce tremblement de terretremblement de terre aurait provoqué un mouvementmouvement de quelque 3 cm vers le sud-ouest de Qomolangma, ou Chomolungma (« Déesse mère des vents », en tibétain), plus connu sous le nom de mont Everest (8.848 m d'altitude). Le second séisme au Népal, de magnitude 7,5, survenu le 12 mai 2015, n'aurait quant à lui pas mis en mouvement Qomolangma, ni à la verticale ni à l'horizontale.
« La montagne a constamment bougé vers le nord-est, a expliqué Xu Xiwei, qui dirige l'institut de géologie à Beijing. Le tremblement de terre l'a fait rebondir un petit peu dans la direction opposée. » En effet, en l'espace d'une décennie, à raison d'une moyenne de 4 cm par an, le point culminant du globe terrestre, situé à la frontière sino-népalaise où se rencontrent les plaques eurasienne et indienne, s'est déplacé de 40 cm vers le nord-est et s'est élevé de 3 cm (0,3 cm par an).
Les chercheurs rappellent qu'en étudiant ces mouvements, ils peuvent en apprendre plus sur l'ampleur de l'énergieénergie libérée par la Terre. « De telles mesures nous aident à localiser les sources des mouvements tectoniques et observer quand l'un d'eux est anormal. »