Il y a plus de 2 ans maintenant, la glaciologue Heïdi Sevestre avait partagé avec nous ses craintes et surtout ses espoirs face aux effets du changement climatique sur les glaces du monde lors d'un live mémorable. Elle revient aujourd'hui sur Futura pour nous présenter, dans une courte vidéo, la solution simple à mettre en place immédiatement pour freiner la marche du réchauffement.
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« En 40 ans, la banquise arctique a perdu 40 % de sa superficie ». Et vous vous en doutez, ce n'est pas une bonne nouvelle. Pas seulement pour les ours polaires. Aussi pour nous, ici, en France. Parce que, Heïdi SevestreHeïdi Sevestre, notre glaciologue, nous le rappelle aujourd'hui, « les glaces sont super importantes pour réguler le climat ». Lorsqu'elles fondent, elles laissent apparaitre des surfaces plus foncées. L'océan ou la roche. Des surfaces qui absorbent la chaleurchaleur du soleilsoleil au lieu de la renvoyer vers l'espace. Accélérant ainsi le réchauffement climatique. « C'est un peu comme de porter un t-shirt blanc ou de porter un t-shirt noir. On sent tout de suite la différence. »
Mais « l'espoir est encore là », nous assure Heïdi Sevestre. « Parce qu'il y a une solution qu'on peut immédiatement mettre en place : rendre accessible à tous l'éducation au changement climatique ». Une solution qui nous parle tout particulièrement, à la rédaction de Futura...
Replay de la passionnante rencontre avec Heidi Sevestre, une glaciologue face au réchauffement climatique
Notre planète se réchauffe. Des glaciers se brisent. La fontefonte de la calotte s'accélère. En Arctique, des records de température tombent. Au Svalbard (Norvège), le climat s'affole. Et en cette fin septembre 2020, Heidi Sevestre, glaciologue et Climate Sentinel, était avec nous pour en parler.
Article de Nathalie MayerNathalie Mayer paru le 02/10/2020
Le Svalbard (Norvège), c'est incontestablement l'épicentre du réchauffement climatique. Cette région, située à mi-chemin entre la Norvège et le pôle Nord, se réchauffe sept fois plus vite que le reste de la planète. Et c'est très exactement là que Heidi Sevestre et les Climate Sentinels ont choisi de se rendre en avril 2021. Pour y vivre une expérience scientifique pas tout à faire comme les autres.
Parce qu'elle sera 100 % féminine, d'abord. Pour ouvrir la porteporte à d'autres possibles. Et surtout parce qu'elle sera propre. Pour donner l'exemple. Pas d'hélicoptèreshélicoptères ou de scooters des neigesscooters des neiges. Les Climate Sentinels s'entraînent au quotidien, prêtes à parcourir le Svalbard en ski, emportant leur matériel sur des pulka.
Sur la piste du noir de carbone
Heidi Sevestre et ses collègues partiront notamment en quête de noir de carbone dans les neiges fraîchement tombées. C'est la combustioncombustion incomplète des énergies fossiles et de la biomasse qui produit ce noir de carbonecarbone. Et il peut voyager sur des milliers de kilomètres avant de se déposer sur l'Arctique. Il est la cause de 30 % du réchauffement actuel de la région.
Dans cette société où tout doit toujours aller vite, les Climate Sentinels prendront vraiment le temps de mieux comprendre les processus en cours. Tout comme Heidi Sevestre a pris le temps de répondre aux nombreuses interrogations des lecteurs de Futura concernant la fonte des glaces, le réchauffement climatique et même l'espoir qu'il nous reste de faire changer les choses.