La ville de New York entreprend un chantier novateur et immense de près de 3 milliards de dollars pour surélever sa côte Est sur environ huit kilomètres. L'objectif ? Limiter les conséquences de la montée des eaux, comme le risque d'inondations, en créant une nouvelle côte plus haute et plus végétalisée destinée à absorber les débordements.
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La « résiliencerésilience côtière de la section est » de New York, ou ESCR (East Side Coastal Resiliency) est une idée née il y a 10 ans, mais qui commence seulement à voir le jour. En 2012, 17 % de la ville de New York s'est retrouvée sous les eaux après le passage de l'ouragan Sandy. Le quartier Manhattan est en effet le plus menacé de New York par les conséquences du changement climatique. Le long de ses côtes, l'eau a déjà gagné 20 centimètres depuis 1950.
S'inspirer des côtes de New York telles qu'elles étaient il y a 400 ans
En cas de tempête ou de cyclone, le risque d'inondations est en effet de plus en plus grand compte tenu de la montée des eaux liée au réchauffement climatique. La ville a donc décidé de surélever et de reconstruire le parc d'East River de manière plus écologique. En plus d'une surélévation de trois mètres de hauteur et d'un murmur, celui-ci a été repensé de façon à intégrer les solutions fondées sur la nature, avec l'ajout de nombreuses espèces de plantes locales, et de bassins, dont la mission sera d'absorber tous les débordements d'eau du littoral.
Le projet s'inspire directement de la manière dont les Pays-Bas gèrent la montée des eaux sur leurs côtes. Mais pas seulement... New York entend aussi renouer avec son passé lointain : il y a 400 ans, les côtes de Manhattan étaient composées de forêts, de broussailles et de zones humideszones humides, un rempart naturel contre les inondationsinondations.
Il s'agit, à ce jour, du plus important projet de résilience climatique des États-Unis.
