À quelques jours de la COP29 en Azerbaïdjan, laquelle se tiendra du 11 au 22 novembre, les Nations Unies ont publié un nouveau rapport sur l’évolution du climat ce jeudi 24 octobre. Ses conclusions sont déconcertantes, mais des solutions sont proposées.
au sommaire
Même si les chercheurs essayent de garder espoir et d'insuffler du positif, le constat reste sombre. « Sans une ambition plus grande et des actions, l'objectif des +1,5 °C de réchauffement à ne pas dépasser » sera oublié. Pour éviter cela, il est nécessaire de diminuer nos émissionsémissions de gaz à effet de serre de 42 % d'ici 2030 et de 57 % d'ici 2035, alors même que nos émissions de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau record en 2023. La trajectoire actuelle de réchauffement nous emmène sur un scénario climatique avec un réchauffement compris entre + 2,6 et +3,1 °C d'ici la fin du siècle, alors que nous sommes actuellement à +1,3 °C, et même déjà à +1,5 °C selon les calculs d'autres organismes.
Le développement des énergies renouvelables et la protection des forêts peuvent tout changer
L'énergieénergie solaire, l'énergie éolienne et les forêts peuvent nous permettre d'y arriver selon les scientifiques de l’ONU : le développement du solaire et de l'éolien peuvent nous permettre de réduire nos émissions de 27 % d'ici 2030 et de 38 % d'ici 2035. La restauration des forêts et leur protection peut ajouter 20 % à cette réduction.
Selon l'ONU, l'ambition actuelle ne suffit pas : dans le scénario le plus optimiste, si toutes les mesures en cours sont réellement appliquées, il y a 66 % de chances que nous limitions le réchauffement à +1,9 °C d'ici la fin du siècle. Le tableau de répartition des émissions de gaz à effet de serre mondiales en 2023 est clair : c'est sur le secteur de l'énergie qu'il faut le plus travailler (26 % des émissions pour l'électricité), suivi des transports (15 % dont 11 % pour les voituresvoitures), puis de l'agriculture (11 %) et de la constructionconstruction (9 %).
Ce sont les pays les plus émetteurs qui doivent faire les plus gros efforts : la Chine, les États-Unis, l'Inde, l'union Européenne et la Russie.
Si l'occident a déjà atteint son pic en ce qui concerne ses émissions de gaz à effet de serre, d'autres pays comme la Chine, l'Inde, l'Indonésie et l'Arabie Saoudite sont en plein développement et ne l'ont pas encore atteint, ce qui fait craindre une nouvelle hausse des émissions mondiales ces prochaines années.