Dans l’ouest des États-Unis et au Canada, la vague de chaleur se poursuit. Hier, de nouveaux records de température ont été battus.
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Alors qu'une vague de chaleurchaleur sans précédent continue de déferler sur l'ouest des États-Unis et du Canada, les records de température continuent de tomber. Ce matin, deux paraissent plus impressionnants que les autres.
Dans l'État de Washington, aux États-Unis, à Quillayute, très précisément, le record de température était jusqu'alors de 37,2 °C. Il avait été établi en août 1981. Ce 28 juin 2021, le mercuremercure y est monté jusqu'à 43,3 °C. Record non seulement battu, donc. Mais surtout, de plus de 6 °C ! De quoi nous rappelez la situation qui s'était présentée à Montpellier en juin 2019 avec un record battu de 5,8 °C.
Du côté de Lytton, au Canada, les jours passent et les records tombent. Hier, c'est une température incroyable de 49,6 °C qui a été enregistrée. Un record non seulement pour une ville située à plus de 50° de latitude nord. Mais même pour une ville située à plus de 45° de latitude nord. Et c'est plus chaud que la température la plus élevée jamais enregistrée en Europe ou même... en Amérique du Sud !
Rappelons que les normales saisonnières à Lytton se situent autour des... 20 °C.
Comme l'avaient craint les autorités, les populations commencent à souffrir gravement de la situation. En Colombie-Britannique (Canada), déjà au moins 134 personnes auraient été victimes de morts subites.
Face aux incendies qui s'intensifient, des ordres d'évacuation ont été donnés.
Il n'a jamais fait aussi chaud au-delà de 50° de latitude nord !
Les météorologuesmétéorologues l'avaient annoncé. Ils ne se sont pas trompés. Les records de température continuent de tomber dans l'ouest des États-Unis et plus encore au Canada.
Article de Nathalie MayerNathalie Mayer paru le 29/06/2021
Les écoles et les centres de vaccinationvaccination Covid-19Covid-19 ont fermé leurs portesportes, hier, sur la côte nord-ouest des Amériques. À Portland (Orgeon), le mercure a dépassé les 46 °C et à Seattle (Washington), on a atteint les 42 °C. Du jamais vu. En tout cas pas depuis le début des relevés de température dans les années 1940.
Du côté du Canada, deuxième pays le plus froid au monde, plus habitué aux tempêtes de neige, un nouveau record a été battu hier à Lytton, à peine 24 heures après le précédent. Ce sont cette fois 47,9 °C qui ont été enregistrés. C'est donc ni plus ni moins que 2,9 °C de plus que l'ancien record du pays, établi en juillet 1937.
Ces chaleurs extrêmes arrivent en même temps qu'une forte sécheresse. Résultat de premiers incendies ont commencé à se déclarer ce week-end. À la frontière entre la Californie et l'Oregon, 600 hectares de forêt étaient déjà partis en fumée lundi matin.
La population, quant à elle, semble désespérément en quête de fraîcheur. Alors que cette vague de chaleur devrait durer encore plusieurs jours, certains avouent déjà dormir dans leur voiturevoiture. Seul endroit dans lequel ils peuvent profiter de la climatisationclimatisation... La dernière vague de chaleur qui avait déferlé sur le Canada en 2018 avait fait quelque 70 victimes.
Il n'a jamais fait aussi chaud au-delà de 50° de latitude nord !
Quelques jours seulement après un premier épisode de chaleur, l'ouest des États-Unis et du Canada connaissent une nouvelle vague de chaleur. Qualifiée d'exceptionnelle. Ce week-end, plus de 40 records de température ont été battus. Et ce n'est sans doute que le début.
Article de Nathalie Mayer paru le 28/06/2021
Il y a moins de deux semaines déjà, une vague de chaleur historique avait fait monter les températures sur la côte ouest des États-Unis. Et l'histoire semble vouloir se répéter. Les météorologues évoquent même, cette fois, un « dôme de chaleur » sans précédent. Avec certaines des températures les plus élevées de la planète, concentrées sur le nord-ouest du Pacifique, des États-Unis au Canada.
Des records de température ont d'ores et déjà été battu. À l'aéroport de Seattle (Washington), il a été enregistré une température de près de 39°C. À Portland (Oregon), le thermomètrethermomètre est monté au-delà des 42°C. D'autres records pourraient tomber avant la fin de cette vague de chaleur. Les prévisions annoncent en effet qu'elle pourrait durer une semaine entière.
Et du côté du Canada, des températures encore plus élevées ont été relevées. Avec des records pulvérisés de plus de 1,5°C. Battant même le record de la température la plus élevée enregistrée à plus de 50° de latitude nord - elle était de 44,4°C, en juillet 1941. Des records qui, eux aussi, pourraient être battus aujourd'hui même, si les prévisions se confirment. Les météorologues entrevoient des températures flirtant allègrement avec les 10 à 15°C de plus que les normales !
Le poids du réchauffement climatique
Les experts climatologuesclimatologues et météorologues évoquent une dynamique atmosphérique plutôt classique. Mais qui prend une importance exceptionnelle sous l'effet du réchauffement climatique qui « amplifie ses effets ». Partant d'une température moyenne de plus en plus élevée, vous obtenez en effet mécaniquement des extrêmes de plus en plus élevés eux aussi.
Les experts soulignent que de telles dynamiques atmosphériques se produisent également dans l'ouest de l'Europe. Et qu'une vague de chaleur aussi extrême pourrait donc aussi bien toucher la France dans un avenir plus ou moins proche. Il y a deux ans, jour pour jour, justement, des records étaient battus du côté de la Méditerranée. On enregistrait 46°C à Vérargues (Hérault).
De l'autre côté de l'Atlantique, les autorités s'inquiètent des conséquences de ces températures sur les populations. Des populations qui ne sont, pour certaines, pas habituées à de telles chaleurs extrêmes. Et qui n'y sont assurément pas préparées. L'état d'urgence a été déclaré dans certaines régions.
Pour ce qui est de savoir si, avec le réchauffement climatiqueréchauffement climatique, nous aurons de plus en plus en vagues de chaleur extrêmes semblables à celle-ci, les chercheurs semblent partagés. Certains pensent que le réchauffement anthropique a pour effet d'augmenter les dynamiques atmosphériques qui mènent à la situation que vivent actuellement États-Unis et Canada. Ils estiment qu'elles pourraient devenir jusqu'à 50 % plus fréquentes d'ici la fin du siècle.