Des chercheurs ont réalisé une étude sur les sources de pollution les plus importantes à Las Vegas : ils ont découvert que le taux de pollution aux composés organiques volatils issu du fait de faire la cuisine est aussi grand que celui provenant des voitures à essence de la ville !
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La pollution issue des cuisines a largement été sous-estimée jusqu'à maintenant, selon des chercheurs ayant étudié l'exemple de la ville de Las VegasVegas. Cette ville surdéveloppée du désert américain est la neuvième plus polluée des États-Unis. Selon l'étude publiée dans le journal Atmospheric Chemistry and Physics, 21 % de la pollution totale aux composés organiques volatilscomposés organiques volatils (COV) dans la ville provient des cuisines des particuliers et des restaurants. C'est autant que celle qui sort des pots d'échappement !Ces composés interagissent avec le nitrogène présent dans l'airair et forme une pollution nocive. Des conclusions similaires ont été tirées à partir des recherches dans d'autres grandes villes comme Los Angeles.
La pollution issue de la cuisine aurait un effet très important sur la formation du smog, ce brouillard de pollution qui envahit régulièrement certaines grandes villes américaines. Ces particules issues de la cuisine pourraient également contribuer à la formation de l'ozoneozone, mais les chercheurs n'en sont pas encore certains.
La pollution liée à la cuisine contribue au réchauffement climatique
Comme le précise l'étude, les modèles informatiques qui analysent et prévoient les pics de pollution ne prennent quasiment pas en compte la pollution issue des cuisines, tout comme les modèles de prévision du climat qui oublient une grande partie de son effet sur le réchauffement. La cuisine au gazgaz, en particulier, est une source de pollution majeure : ses effets sur la santé sont très importants à l'intérieur du logement, mais également lorsque cette pollution s'échappe à l'extérieur.