Début 2020, le monde vit une crise sans précédent. Le coronavirus responsable d’une pandémie meurtrière de Covid-19 se répand. Dans l’espoir de limiter sa propagation, les populations sont confinées. Les économies, mises à l’arrêt. Avec pour effet collatéral, une baisse spectaculaire de la pollution de l’air extérieur.
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Le 2 mars 2020mars 2020, la NasaNasa (États-Unis) publiait une image du jour saisissante. Une image construite à partir de données enregistrées par des satellites de surveillance de notre atmosphère. Et qui montrait l'effet du confinement de la population chinoise -- dans le cadre de la lutte contre la pandémiepandémie de Covid-19Covid-19 -- sur la qualité de l'airair extérieur. Avec des concentrations en dioxyde d'azoteazote jusqu'à 30 % inférieures à celles qu'elles étaient encore quelques semaines plus tôt. Fin mars, l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne (ESA) publiait le même type de données sur l'Europe.
Une baisse de la pollution attribuée à la baisse du trafic routier et à la mise à l'arrêt des industries. Mais la part de pollution due aux autres activités humaines persiste. Celle due à nos systèmes de chauffage, par exemple. Ou aux épandages agricoles, fréquents au printemps.
En parallèle, les scientifiques craignent déjà un rebond des émissionsémissions en sortie de crise. Un rebond qui pourrait être d'autant plus douloureux que l'exposition à la pollution de l’air est déjà considérée comme responsable de quelque 50.000 morts prématurées en France et près de 9 millions dans le monde !