L'identité des personnes qui ont dérobé l’étrange « monolithe » récemment mis au jour dans l’Utah, ainsi que leurs motivations, ont été découvertes.
au sommaire
Petit récapitulatif : la semaine dernière, lors d'une exploration des canyons de l'Utah en hélicoptèrehélicoptère, des employés de la division des ressources sauvages ont découvert un objet métallique niché au cœur de la roche. Il s'agissait d'un prisme triangulaire érigé à la verticale, mesurant un peu plus de trois mètres de hauteur : probablement une installation artistique clandestine oubliée là depuis 2015. Depuis, l'artefact a été dérobé dans la nuit du 27 au 28 novembre, et nous connaissons désormais l'identité de ses kidnappeurs.
Quatre types et une brouette
RossRoss Bernards, qui se trouvait sur place au moment de l'enlèvement, raconte l'histoire en détail, révélant en même temps les intentions étonnamment honorables des voleurs.
« Quatre types ont tourné au coin et deux d'entre eux se sont avancés. Ils ont donné quelques pressionspressions contre le monolithemonolithe et l'un d'eux a dit [à notre groupe] : « Vous avez intérêt à avoir pris vos photos ». Il a alors poussé d'un coup et le monolithe est tombé, couché sur le côté. Il a crié à ses autres amis qu'ils n'auraient pas besoin d'outils. L'autre type avec lui a déclaré : « voilà pourquoi on ne doit pas laisser de déchets dans le désert ». [..] Ils l'ont rapidement démonté, et tandis qu'ils le transportaient vers la brouette qu'ils avaient apportée, l'un d'eux nous a regardés et a dit : "Ne laissez aucune trace."»
“ test View this post on Instagram A post shared by Ross Bernards (@rossbernards)”
« Leave no trace »
Cette phrase est une devise célèbre pour les rangers et visiteurs des espaces naturels américains. Cette invitation à laisser la nature telle que le visiteur l'a trouvée s'articule autour de sept piliers :
- Préparer son expédition en avance, pour garantir la sécurité du groupe et la préservation de la nature.
- Voyager et camper sur des surfaces durables, plutôt que de participer à l'endommagement de terrains sauvages.
- Se débarrasser correctement de ses déchets.
- Ne rien emporter, cueillir ou déplacer.
- Minimiser les impacts des feux de camp.
- Respecter la vie sauvage.
- Respecter les autres visiteurs.
Les visiteurs négligents et inconsidérés sont un problème permanent que rencontrent les parcs naturels, et l'apparition récente du « monolithe » n'a rien fait pour arranger les choses. Ainsi qu'en témoigne Bernards :
« Si vous vous demandez pourquoi nous ne les avons pas arrêtés, eh bien c'est parce qu'ils ont eu raison de l'enlever. Nous avons passé la nuit sur place et le lendemain, nous avons marché jusqu'au sommet d'une colline surplombant la zone, où nous avons vu entrer et sortir au moins 70 voituresvoitures différentes (et un avion). Les voitures se garaient n'importe où dans le délicat paysage désertique. Personne ne tentait de suivre un chemin, ou de créer une file. Nous pouvions voir les gens se diriger vers le site littéralement par toutes les directions pour tenter de l'atteindre, modifiant ainsi de façon permanente le paysage vierge. Mère Nature est une artiste, il vaut mieux laisser son art à l'état sauvage. »
C'est donc sans surprise qu'un second « monolithe », apparu en Roumanie à la fin de la semaine dernière, a lui aussi déjà disparu !
Profitons de cette conclusion pour préciser (ou rappeler) que le mot monolithe provient du grec et signifie "une seule pierre" ou "bloc de pierre". Le terme de prisme ou d'installation serait donc préférable, d'où l'usage que nous avons fait des guillemets pour le désigner sous cette appellation dans le corps de texte.
L'énigmatique monolithe de l'Utah a mystérieusement disparu !
Article de Emma HollenEmma Hollen, publié le 30 novembre 2020
Après avoir connu un succès retentissant sur les réseaux sociauxréseaux sociaux la semaine dernière, l'étrange « monolithe » découvert dans l'Utah a subitement disparu. Surprise ? Pas vraiment.
Elle aura disparu aussi vite qu'on l'aura découverte. L'installation de métalmétal découverte dans un canyon de l'Utah et surnommée « monolithe » a déjà été retirée du site par un individu non identifié. Tout ce qu'il reste de la structure est une petite pyramide de métal et quelques rochers marquant son emplacement passé. Celle-ci aurait été dérobée entre vendredi et samedi dernier, ainsi qu'en attestent les témoignages des nombreux randonneurs qui avaient décidé d'y effectuer leur pèlerinage.
La nouvelle n'est somme toute pas surprenante. Le choix du parc de ne pas révéler l'emplacement du site afin de le protéger et d'éviter aux randonneurs des déconvenues en terrain impraticable a immédiatement motivé les internautes à le chercher eux-mêmes. Les coordonnées ont été découvertes et diffusées le jour même où les premières images du « monolithe » étaient partagées et rapidement des photos de quidams posant fièrement devant le monument étaient publiées. Si l'installation n'a donc pas été retirée par son créateur, il y a fort à parier qu'elle se trouve actuellement dans le salon de quelqu'un ou chez un ferrailleur.
Quel est cet étrange monolithe découvert dans l'Utah ?
Article de Emma Hollen, publié le 27 novembre 2020
La division des ressources sauvages de l'Utah a récemment fait une drôle de découverte lors d'un recensement en hélicoptère. Ils sont tombés par hasard sur un « monolithe » de métal, niché clandestinement au sein des canyons.
Lors d'un recensement en hélicoptère des populations de mouflons canadiens vivant dans les canyons de l'Utah, des employés ont remarqué un étrange éclat niché au cœur de la roche. En se rendant sur place pour enquêter sur l'affaire, ils ont découvert un prisme triangulaire érigé à la verticale, une sorte de pilier de métal d'un peu plus de trois mètres de hauteur. Celui-ci est fermement planté dans le sol, qui a probablement été scié pour accueillir l'objet. Il y a fort à présumer que ce dernier est une installation artistique clandestine ou encore un hommage à 2001, l'Odyssée de l'espace.
L'emplacement du « monolithe » n'a pas été révélé, de crainte que des randonneurs ne se retrouvent bloqués ou perdus en tentant de s'y rendre. L'œuvre rappelle le travail de Nate Nettleton ou encore de John McCracken, néanmoins personne n'en a pour l'instant revendiqué la paternité (ou la maternité). Ce qui est sûr, c'est qu'il y a peu de chance que l'objet ait été déposé là par une forme de vie extraterrestre, et que nous pouvons donc rêver sans crainte à sa signification.