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Les premiers hommes seraient bien partis d'Afrique selon une nouvelle étude génétiquegénétique menée par Alan R. Templeton (Washington University, Saint-Louis), publiée dans la revue Nature du 7 mars 2002. Les analyses génétiques, menées sur différentes populations et différents gènesgènes dans la perspective de la reconstruction de leur mouvementmouvement et de leur histoire, indiquent que deux vagues majeures de migration humaine auraient eu lieu à partir de l'Afrique, l'une entre moins 840000 et moins 420000 ans et l'autre entre moins 150000 ans et moins 80000 ans. Ces migrants n'ont pas remplacé brutalement les populations rencontrées en Europe et en Asie, mais se sont mélangés à elles à travers des vagues migratoires successives. L'Afrique a ainsi joué un rôle dominant dans la formation du patrimoine génétique moderne.
Il s'avère plus généralement, au vu de cette étude, que les échanges génétiques entre populations se sont produits partout à travers l'Histoire, renforçant les liens génétiques entre populations humaines. Nous sommes ainsi les produits de populations métissées. En 1998, Templeton avait publié des travaux dans l'American Anthropologist, expliquant que les êtres humains étaient une race au lieu d'une espèce incluant des subdivisions ou des races. Il montrait notamment dans son étude que les individus actuellement classés en catégories raciales, en dehors de toute base génétique, avaient 85 % de gènes communs, les 15% de gènes restants étant insuffisants pour permettre de les séparer biologiquement.