Le printemps est la saison la plus propice à l’observation des oiseaux, mais l’été, les petits, dont les naissances ont eu lieu quelques semaines en amont, sont de sortie. Adultes et jeunes peuvent voleter à proximité de votre domicile. Découvrez quelles espèces vous pouvez reconnaître !


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    S'il est conseillé de nourrir les oiseaux l'hiver avec des boules de graisse, ne leur offrez pas cette possibilité au printemps et en été. Ils doivent pouvoir rechercher leur nourriture seuls entre graines, baies et fruits ou insectes selon les espèces.

    Le rouge-gorge familier

    Scientifiquement nommé Erithacus rubecula, il fait partie de la famille des muscicapidés comme les rossignols ou les gobemouches. Sa gorge orangée, son plumage du dessus brun foncé, sa démarcation bleu-gris et le dessous de son petit corps blanchâtre font qu'il ne peut être confondu avec un autre oiseau. Il est d'ailleurs difficile de différencier une femelle d'un mâle puisque leurs plumages sont identiques. Néanmoins, chez les jeunes rouges-gorges, le plastron rouge n'est pas encore formé.

    Le rouge-gorge aime vivre dans les forêts, à proximité des arbres. Lorsqu'il se pose au sol et sautille, c'est qu'il cherche à capturer son déjeuner composé d'insectes et de leurs larves. Il n'est donc pas rare de l'apercevoir en été, à se régaler dans le jardin !

    Le rouge-gorge est un oiseau commun facilement identifiable. © Henryk Guziak, Adobe Stock
    Le rouge-gorge est un oiseau commun facilement identifiable. © Henryk Guziak, Adobe Stock

    Ce qu'il faut savoir sur le rouge-gorge : c'est une espèce totalement protégée par l'arrêté ministériel du 29 octobre 2009.

    Le pinson des arbres

    Vous pourriez l'identifier à son chantchant qui s'apparente à un « tchip tchip ». Et si vous n'en êtes pas sûr, n'hésitez pas à utiliser une application vous permettant de savoir à quel oiseauoiseau appartient le chant que vous enregistrez !

    Le Fringilla coelebs est commun des jardins, parcs et forêts, parfois des centres-villes. C'est un oiseau omnivoreomnivore, se nourrissant tour à tour de graines, de fruits et d'insectes selon les saisonssaisons. De fait, il sait s'adapter à son environnement.

    Les mâles et les femelles sont identifiables à leurs robes différentes : corps brun clair, tête grise, ailes noires et blanches pour le mâle et corps gris et ailes d'un gris plus foncé pour la femelle.

    Chez le pinson des arbres, mâle et femelle revêtent un plumage aux couleurs dissemblables. © Eckhard, Adobe Stock
    Chez le pinson des arbres, mâle et femelle revêtent un plumage aux couleurs dissemblables. © Eckhard, Adobe Stock

    Ce qu'il faut savoir sur le pinsonpinson des arbres : espèce menacée dans les années 1950 en raison de l'usage massif de pesticidespesticides et insecticidesinsecticides, le nombre de pinsons en France est désormais stable. Le pinson des arbres est, lui aussi, entièrement protégé.

    Le troglodyte mignon

    L'adage « plus c'est petit, plus c'est mignon » pourrait parfaitement lui être attribué puisque c'est un des plus petits oiseaux d'Europe.

    Le mâle construit son nid dans un renfoncement de murmur ou dans une cavité de rocher ou d'arbre ou entre les interstices d'un tas de boisbois, il vit donc à une hauteur modérée. Ses nids sont clairement identifiables : sphériques, souvent en moussemousse, sinon en paille et en feuilles mortes.

    Le plumage du troglodyte mignontroglodyte mignon est brun strié de brun foncé, sa gorge et le dessous de son petit corps sont un peu plus clairs et ses ailes comme son dessus demeurent un peu plus foncés. Son becbec est fin et pointu, caractéristique des oiseaux insectivoresinsectivores. Petits, mâles et femelles ont un plumage semblable, il reste difficile de les différencier. Plutôt craintif, il est surtout reconnaissable à son chant ponctué de trillestrilles.

    Le troglodyte mignon est protégé par l'arrêté ministériel du 29 octobre 2009.

    Le troglodyte mignon construit souvent son nid à base de mousse. © Fernando, Adobe Stock
    Le troglodyte mignon construit souvent son nid à base de mousse. © Fernando, Adobe Stock

    Ce qu'il faut savoir sur le troglodyte mignon : le mâle construit plusieurs nids et, une fois achevés, la femelle choisit celui qui lui convient pour s'arrêter y pondre.

    Le loriot d’Europe

    Difficile d'observer cet oiseau timide, qui se pose souvent à la cime d'un arbre haut et se montre rarement au sol. Mais si vous l'apercevez, vous le reconnaîtrez facilement à son plumage vif qui laisse penser qu'il s'agit d'un oiseau tropical. Le corps du mâle est jaune vif, ses loreslores (entre l'œilœil et le bec), ses ailes et sa queue sont noirs et la femelle arbore des couleurscouleurs identiques, mais plus fades. Le bec du loriot est rose et assez épais, idéal pour attraper les coléoptèrescoléoptères, grosses chenilles et papillons, sauterellessauterelles et bourdons.

    Attention à vos fruitiers cet été car le loriot d'Europe apprécie particulièrement les cerisescerises, les mûres et les framboisesframboises !

    Oiseau migrateurOiseau migrateur, il s'envole à la fin de l'été vers les pays du sud de l'Afrique pour revenir au printemps.

    Le loriot d'Europe est particulièrement friand de cerises juteuses ! © JESUS, Adobe Stock
    Le loriot d'Europe est particulièrement friand de cerises juteuses ! © JESUS, Adobe Stock

    Ce qu'il faut savoir sur le loriot d'Europe : le mâle arrive en Europe avant sa femelle pour identifier son territoire où le nid sera construit et les œufs pondus. Une fois que les oisillons sont nés, ils s'en occupent tous les deux !

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