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Pour leur film Le Cœlacanthe, plongée vers nos origines, que nous avons présenté il y a quelques jours sur Futura-Sciences, Gil Kebaïli et Laurent Ballesta ont reçu le prix spécial du jury au 40e Festival mondial de l’image sous-marine à Marseille. Il est vrai que le documentaire est remarquable à plus d'un titre : scientifique car les observations de cet animal dans son milieu sont rarissimes, sportif tant sont grandes les difficultés d'un tel tournage à plus de 100 m de profondeur dans le canal du Mozambique, et technique car, comme nous l'expliquait Laurent Ballesta, l'objectif était de réaliser des images « parfaites ». Le même a d'ailleurs reçu une autre récompense, d'or celle-là, pour le meilleur site Web, qu'il a consacré à ce projet Gombessa de plongée avec les cœlacanthes.
La Palme d'or est allée à un documentaire historique : U455, le sous-marin disparu. À 120 m de profondeur, les plongeurs de Stéphane Bégoin ont scruté l'épave d'un « U-boot », l'un de ces submersibles allemands utilisés durant la seconde guerre mondiale. Retrouvé presque intact, il permet de retracer l'histoire méconnue de ces redoutables engins. Le film sera rediffusé sur Arte ce jeudi 7 novembre à 16 h 25.
La petite tortue Sternotherus carinatus, qui vit aux États-Unis. © Marc Fermon
La vie en bleu
On retiendra aussi la Palme d'argentargent pour un film entièrement dédié aux crustacés, un groupe d'animaux qui le vaut bien. Leur diversité est immense, toute comme leur grâce, et ils deviennent encore plus étonnants lorsqu'ils sont regardés de près. Apparaissent alors des équipements masticatoires ou déambulatoires sophistiqués, qui pourraient rendre jaloux les concepteurs de couteaux suisses.
Le prix Dimitri Rebikoff de l'innovation va à un film superbement esthétique, Visions in blue, d'Elisabeth Lauwerys et LisaLisa Strohmayer, principalement tourné en Thaïlande. Nous vous en présentons ici un extrait, qui donne à voir les créatures comptant parmi les plus belles de la planète bleueplanète bleue.