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La planète Jupiter, vue par la sonde américaine Cassini le 29 décembre 2000.On distingue bien les bandes nuageuses.Crédit : NASA/JPL/Space Science Institute
La structure en bandes de celle-ci a longtemps fasciné et motivé des recherches intensives. Les bandes visibles de la géante gazeusegéante gazeuse sont formées de nuages se déplaçant le long d'un ensemble stable de flux alternatifs. Or il s'avère, d'après des recherches relatées dans la Geophysical Research Letters de ce mois, publiée par l'Union Géophysique Américaine, que les océans sur Terre arborent aussi des bandes de courants alternatifscourants alternatifs stables qui, modélisées, sont similaires aux bandes de JupiterJupiter. La ressemblance ne serait pas seulement visuelle. Nous aurions à faire au même genre de "jets". Le spectrespectre d'énergieénergie des jets océaniques obéit à une loi de puissance qui s'accorde au spectre des flux zonaux des planètes externes.
La question demeure cependant de savoir si ces phénomènes similaires sont enracinés dans des forces physiquesphysiques similaires. Répondre à cette question nécessiterait de déterminer les processus physiques qui gouvernent la dynamique à grande échelle à l'intérieur de chacun des deux systèmes, déclarent les chercheurs. L'étude n'en soutient pas moins que chacun des deux ensembles de jets zonaux : les bandes de courants de l'océan et les bandes de nuages de Jupiter, sont le résultat d'un régime de flux turbulent sous-jacent commun dans la nature.
La comparaison des spectres d'énergie respectifs des planètes géantesplanètes géantes et des océans de la Terre est susceptible de procurer de précieuses informations à propos des propriétés de transport des océans, plus spécifiquement à propos des plus puissants courants de l'océan à mi-profondeur. Les implications de ces découvertes dans le champ de la recherche climatique sur Terre et la définition des projets d'études observationnelles de l'espace externe, sont importantes.