BP a annoncé qu’un premier test avec son nouveau dôme de confinement avait réussi et que pour la première fois depuis des mois, la fuite de pétrole du puits Macondo dans le golfe du Mexique a été stoppée. Il est cependant encore trop tôt pour crier victoire.

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    Depuis plus de 85 jours, 2,3 à 4,5 millions de barils pétrolepétrole se seraient échappés du puits Macondo suite à l'accidentaccident de la plateforme Deepwater Horizon selon l'Agence internationale de l'énergieénergie (AIE). C'est une catastrophe pétrolière sans précédent dans l'histoire des Etats-Unis. Le naufrage de l'Exxon Valdez en Alaska en 1989, resté dans toutes les mémoires, n'avait déversé dans l'océan "que" de 58 à 112 fois moins de pétrole.

    L'annonce faite par BP donne donc de l'espoir mais il est trop tôt pour en déduire que le cauchemar est terminé. En effet, si l'on en croit les déclarations de Thad Allen, un contre-amiral des gardes-côtes qui supervise les opérations pour le compte du gouvernement américain : « Tout ceci n'est que provisoire, en attendant l'achèvement des puits de secours et le bouchage du puits avec de la boue et du cimentciment ». La prudence s'impose donc comme le confirme une déclaration de l'un des hauts responsable de BP, Doug Suttles : « C'est un grand soulagement, mais nous sommes encore loin de la ligne d'arrivée ».

    Ce n'est qu'un autre test de résistancerésistance à la pressionpression qui devrait durer de 6 à 48 heures et destiné à préciser la marche à suivre pour colmater définitivement la fuite. Dans le meilleur des cas, cela n'arrivera qu'en août. En attendant, il est probable que le pétrole soit pompé depuis le dôme pour remplir des tankers en surface.