S’étendant sur 2 300 kilomètres au nord-est de l’Australie, la Grande Barrière de corail attire chaque année des milliers de plongeurs et suscite l’émerveillement. Pourtant, ce gigantesque récif est victime des effets délétères du réchauffement climatique. En 2024, un grand épisode de blanchissement a provoqué la mort de nombreux coraux.
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Le destin de la Grande Barrière de corail inquiète, le gigantesque récif étant durement impacté par les effets du changement climatiquechangement climatique et de l'activité humaine. Une nouvelle préoccupante vient d'être relayée par l'Australian Institute of Marine Science (Aims). L'organisme gouvernemental constatait que 12 secteurs de la Grande Barrière connaissaient une mortalité du corail avoisinant les 72 %. Dans l'une des parties septentrionales du récif, environ un tiers du corail est mort au cours des derniers mois.
Le déclin le plus important des 39 ans de surveillance gouvernementale
Depuis presque 40 ans, les autorités australiennes observent et sondent les changements de la Grande Barrière. Et les récentes dégradations sont les plus importantes enregistrées à ce jour par l'Aims. La hausse des températures induit un réchauffement des eaux. Ce phénomène provoque un blanchissement des coraux, leur faisant perdre leur éclat coloré. De plus, certaines algues nécessaires à la survie des écosystèmes quittent les coraux, accroissant le risque de mort de ces espèces sous-marines.
Certains événements climatiques tels que les cyclones impactent aussi directement les coraux, comme le souligne l'Aims dans son communiqué.
La fragile survie des récifs coralliens
Plus globalement, de nombreuses espèces de poissonspoissons ainsi que des micro-organismesmicro-organismes dépendent de la survie des récifs coralliensrécifs coralliens. Plusieurs pays, comme les Philippines, mettent en place des mesures de protection environnementale pour épargner certaines régions sensibles, tel que dans les Visayas, où plusieurs secteurs sont interdits aux bateaux de pêchepêche. La situation continue cependant de se dégrader au large des côtes australiennes.
La Grande Barrière, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, connaît ainsi en 2024 son septième épisode de blanchissement majeur.