Le nouveau président américain Donald Trump va-t-il partir en guerre contre les administrations météo américaines ? C’est en tout cas ce qu’a annoncé son parti, une décision qui aurait des conséquences catastrophiques sur la vie des Américains.

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    Les États-Unis ont la météométéo la plus extrême du monde ! Alors que plusieurs centaines de personnes ont perdu la vie au passage des ouragans Helene et Milton cet automne, Donald Trump considère que les organismes de prévision météo et ceux dédiés à la gestion des catastrophes naturelles sont trop politisées... et pas du bon côté ! La NOAANOAA (l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, qui collabore avec des services météo du monde entier), le Fema (l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence), mais aussi le NWS (National Weather Service, le service météo américain) parlent un peu trop du réchauffement climatique et de ses conséquences, pour être au goût des Républicains.

    Les organismes météo les plus performants du monde pourraient se retrouver sans financement

    Le programme des Républicains comporte Project 2025, dont l'objectif est de réduire les coûts : dans son collimateur, les trois organismes scientifiques cités plus haut. Project 2025 recommande de démanteler la NOAA en particulier et de réduire son financement, ainsi que celui du Fema.  Ce dernier couvre actuellement 75 % du coût des dégâts majeurs en cas de catastrophe météo et Project 2025 propose de réduire cette aide à 25 %. Certains avancent même le fait que le service météo américain pourrait sortir du domaine public et être privatisé. Ses prévisions, considérées comme les plus performantes du monde, ne seraient alors plus disponibles gratuitement auprès du grand public. Pour la NOAA, si de tels changements devaient se produire, cela conduirait à un « plus grand nombre de morts en cas d'ouraganouragan ».

    À ce jour, il n'est pas certain que le nouveau président Donald Trump suive le programme de Project 2025, mais tous les organismes météo et climatclimat s'attendent à une réduction de leur financement. Tout comme le National Park Service, l'agence des Parcs Nationaux, déjà en grande difficulté depuis de nombreuses années.