Septembre a été marqué par une chaleur record, et début d'octobre par des températures anormalement élevées, ainsi qu'une aggravation de la sécheresse. Les mois de novembre et décembre seront-ils différents ? Oui, à priori. La fin de l'année devrait en effet être plus perturbée et plus humide que ces deux derniers mois.
au sommaire
Les prévisions saisonnières des différents organismes météométéo permettent d'avoir une tendance globale de ce qui attend la France au cours des prochains mois. Sans surprise, l'organisme européen de surveillance du climat, Copernicus, envisage encore une fin d'année plus douce que la normale. Les températures du mois de novembre devraient se situer au-dessus des normales de saison, en particulier sur les littoraux de France : Méditerranée, Atlantique et côtes de la Manche. En décembre, l'anomalieanomalie chaude devrait persister, sans excès, avec une fiabilité plus élevée sur la moitié sud.
Un temps perturbé et humide en prévision
Mais le changement de temps va surtout s'amorcer au niveau des précipitations : la crainte d'un début d'hiver trop sec semble s'éloigner : novembre et décembre s'annoncent plus humides que la normale, surtout au sud, permettant de recharger une partie des nappes phréatiques en souffrance.
Le risque de blocage anticyclonique est faible, ce début d'hiver ne s'annonce pas lumineux et froid : Météo France précise que tous les modèles météo prévoient « des perturbations plus fréquentes que la normale sur la France ainsi que sur l'ouest de l'Europe. Ce scénario est cohérent avec ce qui a été constaté sur l'Atlantique Nord en fin d'automneautomne lors des épisodes El Niño passés ».
