La saison des ouragans se termine officiellement le 30 novembre et, en 2024, elle nous aura réservé bien des surprises. Au printemps dernier, les grands organismes scientifiques de prévisions estimaient que cette saison serait « d’une violence sans précédent » en raison de la chaleur de l’eau. Est-ce que cela s’est vérifié ?


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    L'un des plus célèbres climatologuesclimatologues du monde, Michael Mann, annonçait la possibilité de connaître jusqu’à 39 phénomènes entre juin et novembre, soit plus du double d'une année classique (14 à 15 en moyenne dont sept ouragans), et plus que le record de 2020 (30 phénomènes enregistrés).

    L'activité de cette saison cyclonique 2024 a clairement été au-dessus des moyennes, avec 18 phénomènes nommés, dont 11 ouragans. Cinq d'entre eux ont atteint le stade d'ouragan majeur (catégorie 3 et plus). Au total, cinq ouragans ont eu des impacts destructeurs en touchant terre. Deux ouragans majeurs ont même frappé les côtes américaines, avec des conséquences dévastatrices.

    Les ouragans qui resteront dans les annales de la météométéo sont clairement Beryl, l'ouragan de catégorie 5 le plus précoce de l'Atlantique Nord, ainsi qu'Helene et Milton pour les nombreuses victimes qu'ils ont engendrées (environ 300). Helene est également l'ouragan le plus coûteux, en matièrematière de dégâts aux États-Unis, après Katrina en 2005.

    Un nombre record d’ouragans tardifs

    Pour autant, nous sommes loin des plus de 30 phénomènes prévus par tous les organismes. La saison a été active, mais pas record. Elle a par contre été complètement atypique et a surpris les meilleurs météorologuesmétéorologues du monde. Après la précocité de l'ouragan Beryl fin juin, un creux s'est produit. L'été a été étrangement calme, puis la météo s'est agitée de manière tardive : 12 phénomènes se sont formés après le pic habituel de début septembre et jamais un aussi grand nombre d'ouragans ne se sont formés aussi tardivement : sept ouragans après le 25 septembre.

    La saison 2024 des ouragans n'aura suivi aucun schéma classique, ni au début ni à la fin.