Le microburst est un phénomène extrêmement violent qui peut faire des dégâts considérables. Visuellement, il donne l'impression qu'un orage déverse un véritable lac sur le sol !


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    Les microbursts se produisent lorsqu'un orage explose de pluie, et les vidéos filmées à bonne distance du phénomène sont très impressionnantes. Il s'agit d'un phénomène qui fait partie de la catégorie des fronts de rafales, des vents forts descendant d'un orage. Les microbursts sont courants dans les pays du monde qui abritent les orages les plus violents, comme les États-Unis, le Canada, l'Australie, ou encore l'Argentine, le Chili et le Brésil.

    En France, le terme a été traduit par microrafale, mais reste peu utilisé. Il existe des microbursts secs, avec uniquement du vent, et des microbursts humides, avec des pluies diluviennes. Cette dernière catégorie peut engendrer 30 à 50 millimètres de pluie en l'espace de 1 à 3 minutes (contre 30 minutes à quelques heures pour un orage classique).

    Les conséquences en ville peuvent être dévastatrices sur quelques centaines de mètres, mais le phénomène se produit plus fréquemment en montagne.   

    Des vents à plus de 200 km/h possibles

    Lors des très chaudes journées d'étés, les orages comportent de violents courants ascendants et descendants. Ceux-ci empêchent parfois les précipitationsprécipitations du nuagenuage d'orage de tomber, et lorsque les courants ascendants s'affaiblissent, le nuage ne peut plus contenir toute l'eau accumulée et celle-ci tombe brusquement, d'un coup, comme un véritable lac qui se déverse sur le sol !

    Les pluies sont accompagnées de vents à plus de 100 km/h, et certains rapports météométéo mentionnent des vents à plus de 200 km/h : voilà pourquoi les dégâts du phénomène sont quelques fois confondus avec ceux d'une tornade.

    Cependant, tout ceci se produit sur une zone extrêmement réduite (moins de 4 kilomètres) et de manière très éphémère (2 à 5 minutes) selon l'observatoire Keraunos.

    Aux États-Unis, pays le plus touché par le phénomène, les services météo arrivent à prévoir le risque de microburst sur une zone plus ou moins large entre 6 et 12 heures avant d'après la NOAA.