Météo France compte révolutionner ses prévisions avec l'acquisition de nouveaux supercalculateurs : l’objectif est de rendre les prévisions météo beaucoup plus précises d’ici deux ans.
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Pour élaborer leurs prévisions, les météorologuesmétéorologues de MétéoMétéo France utilisent des modèles météorologiques. Ce sont des programmes qui simulent l'évolution de l'atmosphère à partir des données qu'ils récoltent. Pour fonctionner, ces modèles se basent sur des supercalculateurs qui traitent les données d'observation météo et calculent l'évolution de ces paramètres.
Météo France a décidé de renouveler ses deux supercalculateurssupercalculateurs : « Grand public, sécurité civile, navigation aérienne, défense, agriculture, transport, BTP... Un supercalculateur est rentable pour la société, car une meilleure prévision permet de réduire l'impact des phénomènes météorologiques sévères et d'optimiser quantité d'activités sensibles à la météo et au climat », annonce Météo France.
L'organisme de prévisions a donc lancé un appel d'offres qui « se déroulera sur l'année 2025 pour un premier déploiement en 2027 », avec une puissance de calcul supplémentaire en 2029. « À cette date, comparativement à leurs performances actuelles, l'objectif est que les supercalculateurs de Météo France atteignent une capacité de calcul six fois plus importante ».
Précipitations, vent et cyclones seront mieux évalués
La précision sera largement affinée : 750 mètres pour le modèle météo Arome (contre 1,3 kilomètre actuellement) et 2,5 kilomètres pour le modèle Arpège (contre 5 kilomètres actuellement). « À titre de comparaison, au début des années 1990, le premier supercalculateur de Météo France travaillait sur des mailles de 35 kilomètres ».
Concrètement, ces supercalculateurs permettront :
- D'anticiper davantage les vigilances orange et rouges, avec un préavis d'au moins six heures.
- Une amélioration d'environ 10 % de la prévision des précipitationsprécipitations et des rafales.
- Une prévision plus fiable des cyclones et du risque de crues en Outre-mer.
- D'améliorer la qualité des prévisions du secteur aérien, et ainsi mieux gérer le trafic.
- De mieux anticiper l’évolution du climat, la fréquence et la sévérité des phénomènes extrêmes.