Mai 2024 est le plus humide des mois de mai enregistré dans le monde : 65 % de la planète a connu une humidité anormalement élevée au cours du mois dernier.
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Jamais un mois de mai n'avait été aussi humide dans le monde depuis le début des relevés météométéo. Rappelons que le mois précédent, avril, avait déjà battu un record d'humidité mensuel au niveau mondial. En mai 2024, 65 % du Globe présentait un taux d'humidité au-dessus de la moyenne.
Le réchauffement des océans est le principal responsable
D'où vient un tel niveau d'humidité sur l'ensemble de la Planète ? En premier lieu, du réchauffement des océans. Plus les océans sont chauds, plus l'eau de surface s'évapore et se retrouve dans l'atmosphère. Le jet streamjet stream s'occupe ensuite de transporter cette humidité, qui provient surtout des tropiques, vers les pôles. Le phénomène naturel réchauffant El Niño a également joué un rôle : il augmente l'humidité de certaines régions (comme en Europe de l'ouest, dont la France), mais pas partout non plus.
Au cours du mois de mai, de fortes pluies se sont produites en France évidemment, mais aussi dans les îles britanniques, en Allemagne, en Italie, au sud du Brésil ou encore en Indonésie. D'autres zones sont restées anormalement sèches, comme l'Europe de l'est, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le sud de l'Australie, l'Argentine et une partie de l'ouest des États-Unis. Les anomaliesanomalies très marquées d'humidité, comme celles que nous connaissons depuis quelques mois, font parties des conséquences du réchauffement planétaire, au même titre que les anomalies de températures. Selon le spécialiste néo-zélandais Ben Noll, l'éruption du volcan Hunga Tonga, qui a engendré des quantités phénoménales d'humidité dans l'atmosphère, n'a que très peu impacté cette quantité d'humidité en 2024. L'humidité envoyée dans l'airair par le volcan ne se situerait pas à la même altitude que celle qui retombe sous forme de pluie.