Les prévisions météo avaient bien envisagé des phénomènes violents, mais l’intensité des précipitations a tout de même réussi à réserver des surprises dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Les rues de Marseille ont été envahies par l’eau en quelques minutes ce mercredi après-midi, tout comme celles de Fréjus quelques heures après.


au sommaire


    MétéoMétéo France a relevé un cumul de 71,4 millimètres dans sa station à Marseille (soit 97 % la normale en septembre), mais des cumuls à plus de 100 mm ont été enregistrés localement dans des stations météo non officielles. À Fréjus, un cumul de 140,7 mm a été relevé en 24 heures (174 % la normale de septembre), et jusqu'à 142,4 mm à Mandelieu-la-Napoule (155 % la normale de septembre), soit l'équivalent de plus d'un mois de pluie en septembre en l'espace de moins d'une journée.

    Certains quartiers de Marseille, comme le Prado et le Vieux Port, ont été paralysés après avoir été submergés par l'eau.

    Dans les Alpes-Maritimes, le vent a soufflé jusqu'à 100 km/h au passage des orages.

    La surchauffe de la mer a certainement alimenté les orages

    Une perturbation déjà présente sur le pays a été fortement réactivée par la présence d'airair froid en altitude et d'air chaud et humide à basse altitude, près de la mer Méditerranée.

    Ce conflit de masses d'air a généré une situation explosive, avec de violents orages sur tout le sud-est du pays.

    La surchauffe de l’eau de la mer (jusqu'à 29 °C près des côtes) a probablement joué un rôle important en ce qui concerne l'intensité des précipitationsprécipitations : plus la mer est chaude, plus les eaux de surface s'évaporent, et plus cette humidité vient alimenter les perturbations et les orages.