Un blocage anticyclonique très important se met en place sur les îles Britanniques et la moitié nord de la France : chaleur, fort ensoleillement et absence de pluie vont permettre à la sécheresse de surface, qui avait disparu, de revenir en force au nord de la France.
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Après les fortes pluies de mars, avril et début mai, la sécheresse du nord de la France n'était plus que de l'histoire ancienne. Mais un temps quasiment estival se met en place tout au long du week-end prolongé de la Pentecôte : derrière cette bonne nouvelle se cache un puissant anticyclone qui n'est pas prêt d'être délogé. Ce temps sec et chaud au nord, jusqu'à 25 °C à Paris, pourrait durer jusqu'au 5 juin, voire selon certains modèles météo, jusqu'au 10 juin environ. Aucune véritable précipitation, hormis quelques rares averses, ne devrait venir ternir ce beau tableau. Il s'agit de ce que les météorologuesmétéorologues appellent familièrement une « patate anticyclonique », un blocage persistant des hautes pressions. Et celui-ci est remarquable : le géopotentiel, c'est-à-dire une façon de quantifier la pressionpression en altitude, atteindra un niveau presque record : 500 hpa à 5 800 mètres d'altitude sur les îles Britanniques ce lundi, ce qui est très élevé.
Les sols de la moitié nord ont une longueur d'avance niveau humidité
Les cartes de prévision de la sécheresse de surface envisagent donc le retour d'une « sécheresse modérée » sur plus de la moitié nord du pays d'ici début juin, et même « sévère » sur le tiers nord-est. Une petite zone pourrait même basculer en « sécheresse exceptionnelle », voire « extrême ».
Malgré cela, il est encore trop tôt pour s'inquiéter de l'état des sols : le niveau d'humidité des sols était globalement excédentaire au nord de la Loire fin avril. Mais si ce temps sec venait à persister plus de 3trois semaines, les sols de la moitié nord seraient alors de nouveau en souffrance.
