10 « phénomènes météo » spectaculaires que vous ne connaissez probablement pas

Du premier sujet, paru le 30 janvier 2022, les tornades de neige, au dernier publié le 26 juillet 2024, la bombe météo, la chronique aura passionné jusqu'à des centaines de milliers d'internautes chaque semaine ! Ce sont quelque 130 sujets de chroniques qui ont été explorés, avec des photos et des vidéos toutes plus impressionnantes les unes que les autres.

Voici 10 des plus incroyables phénomènes météométéo extraordinaires qui vous ont étonné.

La pluie rouge

Les pluies de sang sont courantes dans les films d'épouvante, mais il s'agit d'un phénomène bien réel à la fois météorologique et biologique. Tout comme « le sang des glaciers », l'origine de ces traînées rouges présentes sur certains glaciers est végétale. La « pluie de sang » est en fait une pluie d'algues. Il s'agit d'une sorte de lichen, Trentepohlia, rempli de caroténoïdes (le pigment rouge). Cet organisme vit principalement sur les troncs d'arbres et se retrouve propulsé dans l'airair lors de vents violents. La pluie rouge est le sujet qui a eu le plus de succès parmi tous les autres de cette chronique météo !  

Le tsunami de glace

Ce phénomène, aussi connu sous le nom d'embâcle de glace ou de poussée de glace, se présente sous l'apparence d'un énorme amas de glace poussé par les courants de la mer ou d'un lac, et qui arrive sur les côtes en formant une pile impressionnante. Lors d'un léger redoux, l'eau, qui a gelé et formé une couche de glace, peut alors fondre en partie : des espaces se forment entre les blocs de glace en surface et des vaguesvagues de glace cassée sont alors poussées vers le littoral. Le tsunami de glace peut progressivement s'élever sur une dizaine de mètres de hauteur et jusqu'à plusieurs centaines de mètres de longueur, voire plus encore.

Les pénitents de neige

Les plus impressionnants pénitents de neige sont observés... dans le désertdésert ! C'est le cas dans le désert d'Atacama, au Chili, ainsi que dans les Andes, à environ 4 000 mètres d'altitude. A priori, c'est le processus de sublimationsublimation qui jouerait le plus grand rôle : le soleilsoleil est si puissant en altitude qu'il transforme immédiatement la neige accumulée en vapeur d'eau, de manière quasiment instantanée, ce qui forme ces pics étonnants pouvant mesurer jusqu'à 5 mètres.

Le ciel rouge sang

Quelle que soit la raison de l'apparition d'un ciel rouge, la couleurcouleur a toujours été associée à un mauvais présage dans l'histoire. Mais un ciel rouge sang peut en fait se produire lors de multiples occasions : lever ou coucher de soleil flamboyant, incendies et nuagenuage de fumée, tempêtetempête de sablesable ou encore aurore boréaleaurore boréale.

L’ouragan cannibale

Plusieurs ouragansouragans peuvent être présents en même temps au-dessus des océans et il arrive que certains finissent par se rencontrer sur leur trajectoire. Que se passe-t-il dans ce cas ? Un ouragan peut littéralement en avaler un autre ! Lorsqu'un ouragan est plus fort que l'autre, il devient cannibale : il avale le plus faible après avoir « dansé »   avec lui. Il ne l'engloutit pas d'un seul coup, mais par morceaux : il aspire des parties de l'autre ouragan jusqu'à l'affaiblir complètement.

Le skypunch

Ce trou spectaculaire, qui peut s'étendre sur des dizaines de kilomètres, donne réellement l'impression qu'un vaisseau d'un autre monde est passé à travers une couche de nuages. Ce phénomène, qui fait surface plusieurs fois par an sur les photos des internautes, est bien connu des experts météo. Le skypunch, fallstreak hole, hole punch, et en français « trou de virga ». est en fait un nuage en évaporation qui se présente sous la forme d'un cercle, ou d'une ligne dégagée au sein d'une couche de nuages. Le trou se forme lorsqu'un avion passe à travers le nuage, lors de sa montée ou de sa descente. Le passage de l'avion entraîne des perturbations et abaisse très brièvement, mais de manière très forte, la température : la glace du nuage finit donc par s'évaporer.

Le disque de glace géant

Dans les eaux des régions froides, d'incroyables disques de glace ont été pris en photo ces dernières années. En plus d'être de dimension gigantesque, ils tournent sur eux-mêmes en continu. Contrairement à ce que l'on pourrait penser au premier abord, il ne s'agit pas d'une constructionconstruction humaine et encore moins du site d'atterrissage d'un vaisseau extraterrestre : ces disques de glace, à la forme circulaire parfaite pouvant s'étaler sur 90 mètres, se forment sans aucune intervention extérieure, si ce n'est celle de la météo. Pour obtenir une telle formation en mouvementmouvement, un savant cocktail météorologique de température, de vent et de courant, est nécessaire. C'est principalement le contrastecontraste des températures qui fait tourner le disque.​

Le nuage mur

Le nuage mur donne l'impression que le ciel va littéralement nous tomber sur la tête, tant ce phénomène peut paraître proche du sol. Cette excroissance du nuage d'orageorage doit faire office de sérieux avertissement : le nuage murmur indique un orage violent. ​La présence d'un nuage mur sous un orage, d'autant plus s'il entre en rotation (lente, mais tout de même visible à l'œilœil nu), augure d'un phénomène dangereux. C'est justement sous cet abaissement nuageux que peut se former une tornadetornade. ​

Le jet bleu

Au-dessus des orages les plus violents, certains photographes arrivent à capturer en image un fulgurant jet bleu. Il ne s'agit pas d'un rayon laserlaser, mais d'un phénomène bien naturel qui est trop éphémère pour être aperçu à l'œil nu. Le jet bleu est en fait un éclairéclair qui se produit non pas sous l'orage, mais au-dessus ! Ce phénomène ultra éphémère fait partie des TLE (Transient Lumnious Event, ou phénomène lumineux transitoire)) : ils se révèlent sur les clichés des photographes avertis, en général des chasseurs d'orages, car ils durent généralement moins d'une milliseconde, parfois jusqu'à une ou deux seconde. Ces jets transportent 100 fois plus de charge électrique qu'un éclair classique et seuls les orages les plus violents, qui culminent à 15 voire 18 kilomètres, sont capables de produire des jets bleus.​

L’arc-en-ciel de feu

L'arc circumzénithal inférieur est un phénomène différent des arcs-en-ciel classiques, des halos ou encore des parhélies. Mais son surnom d'arc-en-ciel de feu lui va à ravir, car ses couleurs sont d'une part flamboyantes, et d'autre part avec des délimitations pas forcément très nettes, d'où l'effet « flammes » sous certaines conditions météo. Les cristaux de glace qui composent ce nuage de haute altitude jouent le rôle de prisme : ces cristaux, de forme hexagonale, doivent être alignés de manière horizontale pour refléter les rayons de Soleil. On dit alors que la lumièrelumière du Soleil se décompose par réfractionréfraction.

Vous avez aimé la chronique sur les phénomènes météo extraordinaires ? Vous allez adorer la nouvelle chronique qui vous présentera des événements météo complètement fous ! Rendez-vous dès vendredi pour la découvrir.