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L'intérieur du capteur de pression du SIO
A part la perte de l'échosondeur inversé, cette journée fut remplie de succès. Nous avons récupéré un mouillage instrumenté de beaucoup de courantomètres, une sonde acoustique pour localiser les flotteurs dérivant en eau profonde, et enfin un mouillage (essentiel pour mesurer la circulation de l'eau profonde vers les sud)
Le long de ce mouillage, 18 microcats ont mesuré la température et la salinitésalinité de l'eau de mer. Beaucoup de travail, mais bientôt des résultats. Mais nous ne désespérons pas de retrouver l'échosondeur que nous chercherons encore sur le chemin du retour.
Vendredi, nous n'avions aucun mouillage à récupérer ou à mettre à l'eau. Mais personne ne s'ennuie sur le bateau car les données des instruments récupérés hier attendent d'être analysées. Tout d'abord, il faut analyser les données du capteur de pression de l'institut Océanographique de Scripps (Californie). Helmut Möller l'ouvre avec précaution, vérifiant qu'il n'y a pas eu d'entrée d'eau salée à l'intérieur. A 5000m de profondeur, l'instrument a supporté une très forte pression. Non, tout est encore sec. Maintenant les données peuvent être transférées sur un ordinateurordinateur.
Pendant une année, le capteur à enregistré la pression toutes les 30 secondes, soit plus de 1,2 millions de mesures qu'il faut maintenant analyser. Combiné avec d'autres mesures, le capteur fournira des informations sur la colonne d'eau qu'il avait au dessus de lui. Pendant ce temps, d'autres techniciens et scientifiques travaillent sur d'autres instruments pour découvrir d'autres facettes de l'océan.