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L'épicentre de la réplique ressentie à 15 h 18 (heure locale) ce 23 décembre se situe à l’est de la ville de Christchurch (étoile). Les cercles jaune, vert et bleu correspondent respectivement à des zones où les magnitudes mesurées au moment des faits sont de 6,0 ; 5,0 et 4,0. © USGS
La ville de Christchurch vit une année noire. Elle vient à nouveau d'être victime d'un tremblement de terre d'une magnitude de 5,8. L'origine du séisme serait localisée à 20 km à l'est de la ville et à 8 km de profondeur. Environ une heure plus tard (à 15 h 18 heure locale), une réplique de magnitudemagnitude 6,0 a été ressentie. L'épicentre se situerait cette fois à 10 km de la ville.
Aucune victime n'est à déplorer pour le moment. Cependant, des bâtiments se sont fissurés ou effondrés. L'aéroport international a été fermé. Les réseaux électriques et téléphoniques ont été coupés. Selon L'institut de sismologie néo-zélandais GNS, des phénomènes de liquéfactionliquéfaction ont été observés. Ce phénomène est causé par la perte de résistancerésistance des matériaux sableux, saturés en eau, durant le passage d'une onde sismique. Concrètement, une déstructuration du sol est engendrée, le rendant ainsi instable pour les constructionsconstructions.
Christchurch a déjà été touchée par un violent séisme le 22 février dernier (magnitude de 6,3). De très nombreux bâtiments avaient été détruits et 183 personnes y avaient perdu la vie. Une réplique de magnitude 6,3 avait aggravé les dégâts le 13 juin. Certaines zones de la ville sont toujours interdites d'accès. La Nouvelle-Zélande se situe à la limite entre deux plaques tectoniques : la plaque australienne et la plaque pacifique. Environ 15.000 tremblements de terretremblements de terre sont enregistrés chaque année.