au sommaire
Aussi selon le directeur d'étude, le séisme tant redouté « Big One », pourrait être bien moins cataclysmique que prévu.
La triple jonction est la zone où les plaques Pacifique, Nord-Américaine, et la plaque Juan de Fuca, se rencontrent
Pour mener leur étude les chercheurs se sont basés sur les données des dix dernières années, en particulier celles collectées par l'hydrophone, cet instrument qu'utilisait la Navy pendant la guerre froide pour suivre les mouvementsmouvements des sous-marins.
Il apparaît que la géologie sous-marine évolue dans la région de la côte nord-ouest américaine, et que les plaques s'y réordonnent. Cette zone est le théâtre d'une activité sismique intense jusque là non détectée, où les tremblements de terretremblements de terre d'une magnitudemagnitude comprise entre 2 et 4 sont légions (par exemple 1.000 en l'espace de trois semaines !).
Cette réorganisation de plaques a pour effets que la zone où elles se rencontrent, la triple jonction, semble se déplacer vers le sud-est, et que la subduction de la plaque Juan de Fuca sous la plaque nord-américaine pourrait ralentir, voire cesser.
Enfin, une autre conséquence de cette évolution est que le Big One, ce tremblement de terre si redouté, pourrait être moins puissant que prévu, et ne pas dépasser une magnitude de 9 - ce qui serait déjà catastrophique.