Le mercredi 15 juillet 2009, un fort séisme de magnitude 7,8 était enregistré au large de la côte ouest de la Nouvelle-Zélande, déclenchant une brève alerte au tsunami. Aucun dégât important n’a été signalé, mais les géophysiciens ont réalisé qu’une partie de la côte sud-ouest de la Nouvelle-Zélande s’était rapprochée de 30 cm de l’Australie...

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    La Nouvelle-Zélande se trouve sur ce que l'on nomme la Ceinture de feu, entourant l'océan Pacifique. Tout comme au Japon, en Indonésie et au Chili, les séismes et les éruptions volcaniques n'y sont pas rares. Cette ceinture marque en effet les frontières d'un ensemble de plaques tectoniques.

    Le 15 juillet 2009 a eu lieu le plus gros tremblement de Terretremblement de Terre enregistré sur la planète cette année. Son épicentre, sous-marin, a été localisé en mer de Tasman (ou de Tasmanie), à environ 160 km à l'ouest de la ville d'Invercargill, sur l'Ile du Sud. Le séisme s'est produit à 9 h 22 GMTGMT et la profondeur de l'hypocentrehypocentre est évaluée à 33 km.

    On pouvait s'attendre à un tsunamitsunami et c'est pourquoi le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique, situé à Hawaï, a émis une alerte. Mais elle a heureusement pu être levée peu après.

    Un phénomène pas si rare

    En revanche, la mer de Tasman, bordant la côte ouest de la Nouvelle-Zélande sur une longueur de 2.250 kilomètres, s'est brutalement fermée de 30 cm, estiment les chercheurs, tandis que la côte est ne s'est déplacée en direction de l'Australie que de 1 cm. La surface de la Nouvelle-Zélande s'est donc accrue...

    Le phénomène est spectaculaire mais pas si étonnant. On sait que les taux d'ouverture et de fermeture aux niveaux des frontières des plaques tectoniques sont de quelques centimètres par an mais il ne s'agit là que de moyennes. En 1978, la région de l'Afar, près de Djibouti, a connu une crise sismique violente et certaines faillesfailles de ce fond océanique exondé, rendu célèbre par Haroun Tazieff, se sont ouvertes par endroit de 1 m 80.