En 2010, l’éruption en Islande d’un volcan au nom imprononçable avait littéralement paralysé le trafic aérien. Alors qu’une nouvelle éruption secoue le pays depuis quelques jours, des questions se posent à ce sujet. Nos avions vont-ils de nouveau être cloués au sol ?
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Souvenez-vous en avril 2010, près de 100.000 vols avaient été annulés. En cause, l'éruption d'un volcan islandais au nom imprononçable, l'Eyjafjallajökull. La décision avait été controversée. Mais une étude avait finalement montré qu'elle avait été bonne. Des chercheurs avaient confirmé que les cendres envoyées dans les airsairs par l'éruption auraient pu être à l'origine d'une catastrophe aérienne. Alors qu'un autre volcan vient d'entrer en éruption dans le pays - à une trentaine de kilomètres seulement du plus grand aéroport d'Islande -, on pourrait penser qu'une nouvelle fois, le trafic aérien va devoir être interrompu. Les experts ne sont pas de cet avis.
Selon eux, le risque est quasiment nul, parce que, même si les images de l’éruption qui a débuté il y a quelques jours sur la péninsule de Reykjanes sont spectaculaires, l'activité explosive de l'éruption reste très modeste. Il s'agit de ce que les volcanologuesvolcanologues appellent une éruption fissurale. Avec pour caractéristique principale, une impressionnante coulée de lave. Personne, d'ailleurs, n'a signalé de nuagenuage de cendres - ces nuages qui pourraient menacer le trafic aérien.
Pas de risque pour nos avions
Finalement, cette nouvelle éruption ressemble bien à celle qui avait déjà agité l'Islande en 2021. Une éruption partie alors d'une fissure sur le flanc de la Fagradalsfjall - comprenez la « montagne de la belle vallée ». Dans la même région. Mais sans pour autant paralyser le trafic aérien.
Si aucune difficulté ne semble donc à craindre de ce côté, les autorités rappellent aux touristes - et aux résidents - de garder toutefois leurs distances avec l'éruption. Car même en l'absence de nuage de cendres, des gazgaz toxiques peuvent être émis dans les environs du site.
Les autorités soulignent par ailleurs que l'éruption ne menace aucune zone peuplée ou infrastructure critique.