Inondations, sécheresses, canicules, tempêtes, glissements de terrain, et même tsunamis, autant de catastrophes dont les dégâts peuvent être limités par des techniques naturelles. Pour éviter les catastrophes, ou atténuer leurs conséquences, il faut préserver les espaces naturels, ou les restaurer lorsqu'ils sont dégradés. Mais que valent ces solutions naturelles par rapport aux solutions technologiques ? Elles sont en fait bien plus efficaces, selon une nouvelle étude.

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    Les solutions fondées sur la nature (SFN)) peuvent remplacer, ou bien accompagner, les solutions technologiques qui sont encore trop utilisées sans réfléchir au préalable à des mesures plus naturelles. La restauration de zones humides le long des côtes, peut, par exemple, éviter la constructionconstruction d'un murmur pour empêcher les inondations en absorbant les débordements de manière naturelle. Et ces solutions fondées sur la nature sont non seulement efficaces, mais aussi avantageuses au niveau économique, selon une étude menée par l'Université du Massachusetts et publiée dans Science of the Total Environment.

    Les solutions naturelles sont quasiment toujours efficaces et économiques

    Les chercheurs ont étudié les rapports de 20 000 cas : dans 71 %  des cas, les solutions naturelles ont été jugées utiles et économiques. La préservation ou restauration de mangroves a présenté des résultats positifs dans 80 % des cas, celle des forêts dans 77 % des cas, et celle des écosystèmes côtiers dans 73 % des cas.

    Mais plus encore, l'utilisation des solutions fondées sur la nature a été jugée totalement plus efficace que celles des solutions technologiques dans 65 % des cas, et partiellement plus efficace dans 26 % des cas. Aucun des rapports étudiés n'a conclu que les solutions naturelles étaient moins efficaces que les solutions technologiques !

    Les auteurs de cette vaste étude estiment qu'en dehors de l'atténuation des catastrophes naturelles, de nombreux bénéfices sont encore complètement sous-estimés : la qualité de l'airair et la fertilité des sols en particulier.