En tant qu'acteur clé de l'industrie, 3M considère qu'il est de sa responsabilité de jouer un rôle majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique et a ainsi organisé une journée dédiée intitulée Innovation et Climat.
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À quelques jours de la COP29 et de la semaine de l’industrie, 3M a organisé une journée « Innovation et Climat » pour aborder les défis de l'industrie d'aujourd'hui et de demain sur ces enjeux. L’idée était de « réunir des acteurs de plusieurs secteurs pour échanger sur les thèmes du défi de l'innovation climatique, d'une industrialisation verte et des compétences à y créer et à y développer », présente Alain Simonnet, directeur général de 3M France.
Plusieurs grands noms avaient répondu présent comme François Gemenne, chercheur spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement, membre du Giec, auteur et professeur à HEC Paris. Selon lui, l’avenir « va largement dépendre des décisions, des actions, des innovations que nous allons prendre et lancer au cours des prochaines années » et que « le rôle des entreprises va être d'abord de pouvoir tenir ces transformations dans le long terme et ensuite de les rendre désirables ».
L’innovation pour un avenir durable
Pour y parvenir, un levier : l’innovation, chère au groupe 3M depuis plus d'un siècle. Selon Alain Simonnet « à l'horizon de 2050, près de la moitié des réductions d'émissions nécessaires dépendront de technologies qui sont encore en cours de développement ». L’innovation à tous les niveaux « par la science des matériaux, par leur intégration dans de nouveaux processus ou dans de nouveaux designs, de solutions plus vertes, plus durables pour l'avenir ». Mais également l’innovation dans tous les secteurs, comme a témoigné Michael Haddad, directeur innovation et partenariats chez Alstom, sur la décarbonation des mobilités responsable de 32 % des émissions de gaz à effet de serre en France.
Autres invités sur ce thème de l’innovation : Elsie Nakhle, analyste pour Zenon, qui « vulgarise les données et les recherches scientifiques et techniques et apporte un support plus compréhensible et accessible aux décideurs », et aussi Julien Le Guennec, fondateur et CEO de Olenergies qui, lui, est venu présenter ses solutions de stockage d'énergie pour pallier son intermittence : « si les Américains ont réussi leur transition numérique, les Chinois sont en passe de réussir leur transition énergétique, je crois que nous en Europe on a cette force pour réussir le meilleur des deux mondes ». Ce dont était convaincu Maxime Bureau, directeur du développement durable et des affaires publiques chez 3M, qui milite pour que les entreprises soient « audacieuses » et « ambitieuses sur les objectifs ».
Le capital humain, facteur clé
« Mais sans capital humain, sans talent, sans main d'œuvre, peu de possibilités pour cette innovation de se mettre en œuvre », estime Alain Simonnet. La journée a donc accordé une large place à ce sujet avec notamment l’invitation de Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation et désormais président de Terra Academia. Le projet veut « agir sur ce qui est clairement identifié comme le premier moteur de la transformation écologique : les compétences » et « se propose de contribuer pour 60 000 personnes à la formation aux compétences de la transformation écologique d’ici à 2030, plus de 100 000 personnes sensibilisés ». De son côté, France Travail, a annoncé par le biais de son directeur du développement des compétences dans les territoires, Hervé Jouanneau, que le répertoire opérationnel des métiers et des emplois aller passer d’ici à 2027, de 532 à 3 000 items pour prendre en compte cette évolution. Il a aussi insisté sur « la nécessité d'avoir des entreprises qui ouvrent leurs portes et qui font connaître leur métier et tous les nouveaux métiers ».
Véronique Delpla-Dabon, Directrice de la RSE et Présidente de la Fondation 3M en France, a, elle, rappelé que 3M avait investi 39 millions de dollars au niveau mondial depuis 2021 sur les sujets de l'éducation et 100 000 heures de volontariat. Le groupe travaille activement sur le sujet de l’attractivité des métiers de l’industrie, mais aussi sur les sujets de diversité, d'équité et d'inclusion.
D’autant que « de même que le digital est utilisé par l'ensemble maintenant des métiers, il est important d'avoir cette dimension de développement durable à l'intérieur de chacun des métiers », a-t-elle souligné.
Des avancées en durabilité et innovation climatique
Les participants à cet événement ont pu aussi toucher de près certaines avancées en durabilité et innovation climatique que 3M développe avec ses 49 plateformes technologiques. Ses films pour vitrages par exemple qui augmentent le confort thermique et économisent l’énergie ou encore son film de protection Scotch Cushion Lock, une alternative durable au film à bulles en plastique qui est facilement recyclé ou réutilisé. Le casque Peltor, premier casque de protection auto-rechargeable, a aussi été mis en évidence. Fabriqué en partie à partir de matériaux recyclés, il utilise la technologie brevetée de cellules solaires Powerfoyl pour convertir la lumière, solaire ou artificielle, en énergie propre.
Article rédigé en partenariat avec 3M