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Selon les modèles biomécaniques classiquement appliqués au Tyrannosaurus rex, celui-ci aurait été capable de courir jusqu'à plus de 70 km/h. Mais, en examinant la question de manière plus approfondie, des chercheurs de l'université de Manchester (Royaume-Uni) affirment aujourd'hui que, compte tenu de sa morphologiemorphologie, le T-Rex aurait en réalité été bien incapable de dépasser une vitesse de course de 20 km/h.
Pour arriver à cette conclusion, ils ont eu recours au High Performance Computing (HPC), comprenez au calcul haute performance. Cette méthode leur a permis d'obtenir un modèle biomécanique inédit, combinant l'analyse dynamique multicorps et l'analyse de stressstress squelettique. Leur résultat est sans appel : la force musculaire de l'impitoyable dinosaure ne lui permettait pas de dépasser les 30 km/h.
Le squelette du T-Rex n’était pas suffisamment résistant pour supporter une course rapide. © Université de Manchester
La fin du mythe du prédateur de poursuite
Et, en ajoutant à cela le paramètre du poids, les chercheurs de l'université de Manchester ont conclu qu'au-delà de 20 km/h, le Tyrannosaurus rex avait toutes les chances de se casser les pattes. De quoi mettre fin au mythe du prédateur de poursuite redoutable. Pour échapper au TT-Rex, il suffisait à ses proies de courir un peu plus vite...
L'étude menée par les chercheurs britanniques porteporte spécifiquement sur le T-Rex. Elle laisse toutefois supposer que d'autres grands dinosaures évoluant sur deux pattes, tels que le Gigantosaurus, le Mapusaurus ou encore l'Acrocanthosaurus, ont pu rencontrer les mêmes difficultés. Des suppositions qui devront bien sûr être vérifiées.