En 2020, de belles choses ont parsemé ce qui a semblé être pour beaucoup une année catastrophique. Voici quelques-unes des nouvelles du monde des dinosaures.
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Bien que de nombreuses personnes attendent avec impatience la fin de cette année 2020, elle a été parsemée de belles découvertes. Notamment en paléontologie. Les scientifiques ont déniché pléthore de nouveautés sur les dinosaures, ces êtres disparus il y a des millions d'années qui fascinent petits et grands. Voici un florilège de quelques-unes de ces trouvailles.
Dans la tête
Pour la première fois, des chercheurs sont parvenus à reconstituer l'intégralité d'un cerveaucerveau de dinosaure. Plus précisément de Buriolestes schultzi, considéré comme l'un des premiers membres de la lignée des sauropodes. Son neurocrâneneurocrâne, daté d'environ 233 millions d'années, a éclairé plusieurs de ses capacités.
Mauvaise digestion
Un autre dinosaure a fait parler de lui grâce à son état de conservation. Cette fois, il s'agit d'un Borealopelta markmitchelli. Il a offert aux scientifiques une fenêtrefenêtre sur le passé : le contenu de son estomacestomac était intact. Pendant 110 millions d'années, les végétaux dont il a fait son dernier repas sont restés dans un état suffisamment bon pour les étudier.
Presque !
Le troisième dinosaure pour lequel l'encre a coulé... n'en était pas un. Pesant à peine deux grammes, il aurait été le plus petit dinosaure jamais découvert. En réalité, cette petite bête serait un lézard. Ce qui montre, une fois de plus, les difficultés auxquelles sont confrontés les paléontologuespaléontologues pour classifier ces animaux dont les restes sont parfois très partiels.
Poulet chevelu
Cette année a aussi vu la découverte d'un dinosaure « qui ne ressemble à aucun autre », estime David Martill, l'un des auteurs de l'étude. Avec ses « spaghettis » dressés sur les épaules et sa pseudo-fourrure colorée sur le dosdos, nul doute que Ubirajara jubatus est un original.
Cellules cancéreuses
Quant à ce Centrosaurus apertus, sa couverture médiatique provient d'une raison moins amusante. Un cancer des oscancer des os a été diagnostiqué chez ce dinosaure quelque 77 millions d'années après sa mort. Jusqu'à présent, aucun dinosaure n'avait prouvé que cette maladie les touchait !
Adapte de la natation ?
Jusqu'ici, aucune preuve ne permettait de dire que les dinosaures nageaient. Certains indices, apportés par Spinosaurus aegyptiacus, semblent indiquer qu'il aurait pu pêcher dans l'eau. Mais rien n'est encore formel.
Le dernier « raptor »
Ce Dineobellator notohesperus, un dinosaure à plumes, était peut-être l'une des dernières espèces de « raptor », ainsi qu'un cousin du fameux vélociraptorvélociraptor. Il a en tout cas dévoilé plusieurs de ses caractéristiques physiquesphysiques, 67 millions d'années après avoir parcouru la Terre.
Des bébés mini adultes
Contrairement aux bébés humains, les bébés dinosaures ressemblaient peut-être déjà aux adultes de leur espèce. C'est ce que semble montrer l'étude d'un jeune platéosaureplatéosaure. Bien que contredite par l'exemple des juvéniles Mussaurus.
La fin du suspense ?
L'origine de la disparition des dinosaures, il y a quelque 66 millions d'années, est toujours sujette à discussions. A-t-elle été causée par la chute d'un astéroïdeastéroïde ou par des éruptions volcaniqueséruptions volcaniques ? Une nouvelle étude soutient que seul l'astéroïde serait responsable.
William Buckland et les podcasts
Il ne s'agit pas d'une découverte, mais plutôt d'une rencontre. Au travers d'un podcast maison, Futura vous conte l'histoire de William Buckland, la première personne à avoir découvert un dinosaure !