L’inhumation représente bien souvent le point final de l’existence de notre corps sur Terre. Si ce moment délicat n’est généralement pas préparé à la légère, les préoccupations ne se centrent pas toujours sur l’impact écologique que nous pourrions avoir. Et pourtant, notre empreinte ne s’arrête pas après notre mort.

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    Le célèbre footballeur brésilien, Pelé, est décédé le 29 décembre 2022. Une particularité de sa cérémonie funéraire a étonné : le cimetière dans lequel il repose aux côtés de son père. Le bâtiment de 14 étages se situe à Santos au Brésil et représente le plus grand cimetière vertical du monde. Il comprend environ 14 000 places. Un tel édifice inauguré en 1991 aurait été conçu en réponse à un problème que rencontrait la ville : les enterrements dans la boue dus aux nappes phréatiques. 

    En effet, lorsque notre corps se décompose, les fluides produits contiennent nombre de bactériesbactéries et virus, souvent pathogènes. Cela peut entraîner une pollution du sol et une contaminationcontamination de l'eau. Ce sujet est très étudié au Brésil, mais aussi en Australie ou en Pologne, et constitue un enjeu majeur de protection de l'environnement local, mais aussi des employés des maisons funéraires et des habitants avoisinants. 

    Un retour à la terre bénéfique pour l'environnement

    Cependant, les interactions du corps avec le sol représentent également un retour de nutrimentsnutriments dans le sol. Quand les conditions hydrogéologiques et climatiques le permettent, la réutilisation des composés organiques du mort peut être envisagée. Récemment, New York est devenu le dernier État des États-Unis à légaliser la transformation des défunts en compostcompost ! Selon un processus contrôlé et après environ un mois, les proches se voient remettre le sol ainsi obtenu, qui pourra être utilisé pour planter des légumes, des fleurs ou bien des arbres. 

    Pour respecter leur conscience écologique, certains optent pour une autre alternative récente : le cercueil en carton. Ces étonnantes innovations conformes en résistancerésistance et en étanchéitéétanchéité sont majoritairement faites de carton recyclé. Cela permet d'éviter le gaspillage de bois des cercueils traditionnels qui mettent entre 10 et 15 ans à disparaître.