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Au WattWatt, night-club bien nommé, on danse écolo. Les toilettes sont alimentées avec de l'eau de pluie et on boit dans des gobelets en plastiqueplastique recyclable. D'après les responsables, la consommation de la salle serait réduite de 30% pour l'eau et de 50% pour l'énergieénergie par rapport à un night-club classique.
L'innovation technique se trouve sous la piste de danse, mise point par Sustainable Dance Club, une entreprise néerlandaise. Des vérins bougent au rythme des mouvementsmouvements du sol lorsqu'il est secoué par la population dansante et l'énergie récupérée est convertie en électricité.
Les dalles de la piste s'allument sous les pieds des danseurs. © SDC
Des gisements d'énergie autour de nous
D'une surface d'environ quatre mètres sur onze, cette piste atteindrait une puissance d'une dizaine de watts. L'électricité produite ne permet que d'éclairer les dalles lumineuses de la piste, qui se bariolent de couleurscouleurs changeantes selon la vivacité (et le poids) des danseurs. Avec des surfaces plus importantes, les responsables du Watt espèrent produire, grâce aux 1.400 danseurs, entre 10 et 15% de l'énergie électrique consommée par l'établissement.
SDC propose un modèle miniature pour quelques danseurs seulement, haut de 2,60 mètres... © SDC
On peut sourire de la futilité de cette invention. Mais elle en rejoint bien d'autres. De nombreuses équipes de recherche travaillent aujourd'hui à la récupération d'énergie perdue, sous forme mécanique (mouvements, vibrationsvibrations ou sons) ou thermique.
La récupération d'énergie des vibrations produites par le trafic routier ou ferroviaire a déjà été étudiée et des nanogénérateurs capables de tirer - un peu - d'énergie du bruit ambiant existent à l'état de prototype. Une multitude de gisements d'énergie nous entourent...