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Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Source Commons
Dimanche dernier à Bahreïn (Golfe persique), le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a publié le rapport Réduction des risques de catastrophes : bilan mondial 2009. Ce document met en évidence l'accroissement des risques face à la dégradation continue de l'environnement, du réchauffement climatique et de l'urbanisation anarchique dans certaines régions du globe.
En 2008, plus de 300 catastrophes naturelles ont fait 236.000 morts et touché directement plus de 200 millions de personnes, tandis que le montant total des dégâts se chiffre à plus de 180 milliards de dollars, précise l'organisation.
« Nous savons tous que les pauvres et les pays en développement sont ceux qui souffrent le plus des catastrophes, et les trois quarts de ceux qui périssent à la suite d'inondationsinondations se trouvent dans trois pays asiatiques : Bangladesh, Chine et Inde », analyse Ban Ki-moon.
Réduire les risques : un bon investissement
Les pays arabes subissent moins ces catastrophes naturelles parce qu'ils y sont moins exposés actuellement, mais la montée des eaux des océans menace directement, et à brève échéance, Bahreïn, l'Egypte et Djibouti. Les autres pays arabes, qui ne sont pas menacés par la mer, le sont par les tremblements de terretremblements de terre et par la sécheressesécheresse, explique encore le Secrétaire général de l'ONU.
En conséquence et en toute logique, l'Organisation des Nations Unies appelle tous les gouvernements à mobiliser un maximum de ressources dès aujourd'hui, et rappelle qu'« atténuer les risques liés aux catastrophes naturelles peut être un des meilleurs investissements que puisse décider un pays ».