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La recharge de véhicules électriques est une opération longue et qui réclame le branchement d'un câble. Il est possible de s'en passer grâce à « l'induction », technique sans contact fonctionnant à courte distance, de l'ordre du mètre. Si un champ magnétiquechamp magnétique suffisant est créé sur la partie fixe (l'inducteur), incluse dans une dalle en plastiqueplastique, un courant électriquecourant électrique sera produit au sein d'une bobine se trouvant dans le véhicule. Le prix à payer est une perte de puissance. Sur les prototypes actuels, EDF annonce un transfert de 90 à 95 %.
La technique est déjà utilisée sur les smartphones mais est plus difficile à mettre en place pour une voiturevoiture car il faut une infrastructure dans le sol. Le principe paraît bien convenir au « biberonnage » de véhicules de transport, qui se rechargeraient ainsi, partiellement, lorsqu'ils se trouvent à un arrêt, le temps que montent et descendent les passagers. Le bus n'aurait alors plus besoin de charger complètement ses batteries durant la nuit. Il pourrait partir avec une charge minimale et s'alimenter pendant sa tournée. La consommation électrique à l'échelle d'une flotte s'en trouverait lissée sur la journée.
Ce biberonnage serait également envisageable pour des voitures particulières, qui trouveraient des stations sur les routes. Il pourrait devenir dynamique, la voiture rechargeant alors ses batteries en roulant.