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Les PM sont capturées par un filtre en forme de râpe puis sont décomposées par le plasma. Parallèlement, le CO dégagé est transformé en CO2, lui-même éliminé par une solution de sulfite. Le coût de fonctionnement est seulement de 25% par rapport aux techniques employées actuellement.
La règlementation concernant les émissionsémissions de gazgaz dans le secteur naval est largement en retard par rapport à celui de l'industrie automobileautomobile. L'International Maritime Organization, agence de l'ONU, discute en ce moment même des mesures à prendre concernant la pollution par le diesel. Les objectifs provisoires sont une réduction de 15 à 25% des émissions de NOx d'ici 2011 par rapport à 2007, et de 40 à 80% pour 2015. Rien n'a encore été fixé pour les PM. Les technologies actuelles employées dans les camions et les bus suffiraient à atteindre ces valeurs mais elles nécessitent l'utilisation de métauxmétaux précieux comme catalyseurcatalyseur (Pt par exemple) ainsi que la mise en place de conteneurs pour l'ammonium et l'urée rejetés après dépollution. Une augmentation des prix de tels systèmes est d'ores et déjà prévisible.
Le nouveau procédé est très efficace pour éliminer les PM, rejetées en grandes quantités par les navires étant donné l'emploi de mazoutmazout comme combustiblecombustible. Il pourra par ailleurs être appliqué aux chaudières de petites et moyennes tailles. Selon une étude de l'UE, en 1990, 15% des émissions de NOx étaient dues au naval. En 2010, elles représenteront 23%. Il devient alors absolument nécessaire d'intervenir pour diminuer ces pollutions, aussi bien d'un point de vue règlementaire que technologique.
Par Daphné Ogawa