Sous l'égide du Toxic Substances Hydrology Program, le U.S. Geological Survey a entrepris des recherches concernant une centaine de rivières dans une trentaine d'Etats et a constaté la présence de nombreux produits comme des antibiotiques, des hormones, des analgésiques, des antitussifs et des désinfectants dont l'impact sur la santé humaine reste inconnu.

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    Crédit : provenceweb.fr

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    C'est sous l'administration Reagan qu'a été initié ce programme, dont le coût moyen annuel est d'environ quatorze millions de dollars. S'il a permis d'obtenir les premières données concrètes quant aux quantités précises de certaines substances contenues dans les eaux et ne relevant pas des normes sur la pollution, ce programme a connu quelques coupes sombres durant les mandats de Bill Clinton qui ont conduit à une réduction du nombre de substances recherchées dans les analyses hydrologiques.

    Georges Bush, pour sa part, propose d'arrêter ce programme et de consacrer les dix millions de dollars par an aux études de la qualité de l'eau menées par la National Science Foundation.

    Le débat suscité par ces propositions est d'autant plus animé que les résultats des travaux réalisés par l'Environmental Protection Agency (EPA) indiquent que la présence dans l'eau d'oestrogèneoestrogène et d'autres hormoneshormones provenant de déchets produits par les élevages d'animaux modifient les caractéristiques sexuelles des espèces aquatiques.