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Le 23 juillet dernier, 180 délégués nationaux ont finalement dit "oui" à l'applicationapplication effective du protocole de Kyoto qui vise, entre autre, à limiter les émissionsémissions de CO2CO2 dans l'atmosphère. Mais qui dit "limiter les rejets dans l'atmosphère" ne dit pas forcément "limiter les rejets"...
C'est ce qu'a compris la compagnie pétrolière Statoil en Norvège. En effet, Statoil, sur la plate forme pétrolière de Sleipner Ouest en mer du Nord "séquestre" le carbonecarbone grandeur nature. La compagnie extrait un gazgaz riche en CO2 en même temps que les hydrocarbureshydrocarbures exploitables (commercialisables).
Pour ne pas rejeter ce CO2 dans l'atmosphère, de grandes conduites l'injectent à 800m de profondeur dans la nappe aquifère d'Utsira. Statoil se débarrasse ainsi de 2600 tonnes de CO2 chaque jour !!!
Mais une question surgit tout de suite : "Si tout le monde injecte son CO2 dans cette nappe, ne sera-t-elle pas bientôt saturée ?" Et bien non. Tore Torp, le responsable du projet SACS (Saline Aquifer CO2 Storage) assure qu' "On pourrait y stocker l'intégralité des émissions des centrales thermiques européennes pendant 600 ans".
Un dispositif assez encourageant qui fonctionne.
D'autres projets sont à l'heure actuelle mis en œuvre :
- la transformation du CO2 industriel en fibres de carbonefibres de carbone, ou en carbonate;
- le déversement en mer de solutions à base de CO2 qui se transforment en hydrates de gaz stables et inoffensifs en profondeur;
- le rejet d'aliments à la surface de la mer pour que des micro-plantes s'y développent. Photosynthèse oblige, elles consomment le CO2 atmosphérique (15 millions de km² suffiraient pour résoudre le problème du CO2 sur TerreTerre selon certains spécialistes).
Bref, il existe des solutions et libre à vous d'en proposer d'autres aux chercheurs...