L’épisode numéro un de la saga du « Grenelle de l’environnement » vient de se terminer ce jeudi 27 septembre. Les six groupes de travail ont rendu leurs projets, chacun dans leur domaine : agriculture, biodiversité, climat, démocratie écologique, économie ainsi que environnement et santé.

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    Les propositions ne comportent guère de surprises. Pour le secteur du transport, on parle de relancer le ferroutage, d'inciter financièrement à l'achat de véhicules propres, de taxation plus grande des voituresvoitures gourmandes, de réduction de la vitessevitesse sur toutes les routes de 10 km/h et de taxation du carburant utilisé par les avions de ligne. Concernant l'habitation, l'idée est de pousser banques et pouvoirs publics à favoriser les constructionsconstructions disposant de bonnes protections thermiques, un domaine où beaucoup reste à faire.

    Les premières réactions sont mitigées. D'après le réseau associatif France Nature Environnement, rapporte le journal Le Monde, « les groupes de travail n'ont, pour la plupart, pas encore abouti à la définition de propositions concrètes, faisant consensus et permettant une vraie rupture avec les politiques actuelles ». Il reste encore beaucoup de sujets peu ou pas abordés, comme les OGM, le nucléaire, les investissements autoroutiers ou l'usage des pesticides.

    Mais l'histoire ne fait que commencer. Le deuxième épisode démarre, avec l'étude de ces propositions sur la place publique. Il se terminera à la fin du mois d'octobre par une table ronde qui réunira, outre les ministres concernés, les collectivités locales des ONG écologistes, les syndicats et des représentants du patronat.