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Les fonds marins, très riches au pied des Calanques (ici des gorgones rouges), méritent aussi qu’on prenne soin d’eux. © H. Thédy
La commission d'enquête vient de rendre son avis sur le dossier remis par le Groupement d'intérêt public (GIP) des Calanques. C'est oui. Le projet de parc national, destiné à protéger ce site unique, qu'on ne présente plus, étalant ses falaises calcaires sculptées par la mer entre les Bouches-du-Rhône et le Var, deviendra réalité.
Quatre réserves subsistent toutefois, portant sur les limites du futur parc. La commission demande d'inclure l'archipelarchipel du Frioul, toute la calanque de Port Miou et le village des Goudes, mais aussi d'élargir le cœur du parc (l'AOA, aire optimale d'adhésion).
La Calanque de Castelviel, plutôt une falaise, haute de 130 mètres, est bien appréciée par les grimpeurs. © GIP des Calanques
L'événement n'est pas anodin. Le parc des Calanques sera le dixième en France, et le septième en Métropole. Les deux premiers parcs nationaux, ceux de la Vanoise et de Port-Cros, datent de 1963. Le dernier créé en Métropole est celui du Mercantour, en 1979. La Réunion et la Guyane ont vu naître le leur en 2007.
Ce littoral exceptionnel mérite d'être protégé contre un certain nombre de menaces. Son inclusion dans un parc national donnera des moyens pour le préserver des effets de la surfréquentation, sur terreterre et en mer, de l'urbanisation de la côte et d'autres périls comme les incendies ou la pollution de la mer.
