Les délégués de la conférence internationale de Bali sur l’environnement, qui s’achèvera vendredi, ont renoncé à s’engager sur des réductions quantitativement définies de gaz à effet de serre.

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    Il avait été question d'une réduction de 25 à 40 % d'émissionsémissions de gaz à effet de serre (GES) par les pays riches, pour l'année 2020, par rapport au bilan de 1990. Ces chiffres figuraient dans l'un des projets, présenté par l'Indonésie, l'Afrique du Sud et l'Australie.

    Mais les Etats-Unis, le Japon et le Canada se sont fermement opposés à tout engagement chiffré. La déclaration finale en sera donc exempte. « Ce serait préjuger du résultat des négociations », a expliqué le chef de la délégation des Etats-Unis, Harlan Watson.

    Cette conférence internationale sur le changement climatiquechangement climatique, qui réunit environ 190 pays, n'est que la préparation d'une négociation de deux ans pour préparer « l'après-Kyoto », qui sera défini à Copenhague en 2009. Le fameux protocoleprotocole signé à Kyoto engage pour la période 2008-2012 les pays signataires, qui ont promis une réduction de 5 % de leurs émissions de GES par rapport à 1990, année de référence. A quelques semaines de sa mise en œuvre, ce résultat est loin d'être acquis.

    Pour Yvo de Boer, qui mène les négociations à Bali, ces objectifs chiffrés étaient pourtant importants mais, selon lui, il ne faut pas attendre d'engagements définitifs à Bali. Les décisions finales seront prises à Copenhague dans deux ans.